Comme c’est parti, le Sud-Africain Louis Meintjes (UAE Team Emirates) devrait être en mesure, dimanche, de rejoindre à nouveau Paris dans le Top 10 du classement général du Tour de France. 8ème à 5’09 » de Chris Froome avant les étapes alpestres, le petit grimpeur de 25 ans (1,73 mètre pour 61 kg), déjà 8ème l’année passée, chevauche depuis Düsseldorf le dernier-né de Colnago : le V2-r.
Doté de freins arrière repositionnés sur le dessus du châssis, d’un collier de selle et d’un tube de direction retravaillés, ce vélo polyvalent a aussitôt séduit Louis Meintjes. Au point que le leader de l’équipe italo-émirienne, qui roule sur un cadre de taille 48 (ce qui équivaut à un S), en a fait son vélo permanent sur ce Tour de France. Même s’il dispose comme tous les autres d’un C60.
Monté intégralement en Campagnolo, le V2-r du coureur sud-africain dispose du groupe électrique Campa Super Record EPS. Son braquet ne diffère guère d’un jour sur l’autre. A des plateaux de 53 et 39 dents il associe une cassette 11-29 qui lui permet de passer partout sur un tracé tel que celui du Tour.
Pur grimpeur, Louis Meintjes préfère rouler sur des jantes à profil bas comme les Bora Ultra 35 – en plaine les rouleurs de l’équipe préféreront les Bora Ultra 50. L’équipe n’utilise que des boyaux de 25 millimètres de section, gonflés entre 7 et 7,2 bars pour un coureur léger comme Louis Meintjes.
Petit gabarit on l’a dit, Louis Meintjes dispose d’une potence Deda Zero de 100 millimètres de long à l’inclinaison négative pour un cintre Superleggero de Deda Elementi de 42 centimètres de large.
Le grimpeur a fait le choix d’une selle plus commode et plus confortable en optant en toutes circonstances pour la SLR Superflow de Selle Italia, sur laquelle il se trouve bien.