74 – Comme le nombre d’éditions de la Vuelta organisées depuis sa création en 1935. Du fait de cette nette différence d’âge avec ses deux prestigieux concurrents, le cadet des trois Grands Tours souffre encore un peu de ce déficit de légende et de mythes. Toutefois, depuis le déplacement de la course du printemps à la fin de l’été, elle réussit à attirer chaque année un plateau un peu plus relevé, et consacre ainsi chaque année de grands champions confirmés ou en devenir. Le vainqueur de cette édition 2019 ne manquera pas non plus d’en faire partie !Le logo de la Vuelta 2019 | © La Vuelta
176 – Comme le nombre de coureurs au départ de Torrevieja, au cœur de la Costa Blanca, au Sud-Est du pays. Une statistique qui rejoint celles du Tour et du Giro, où le peloton se compose systématiquement, comme imposé par les textes de l’UCI, de 22 équipes de 8 coureurs chacune. Parmi elles figurent obligatoirement les 18 formations du World Tour, ainsi que 4 invitées. Cette année, les heureux élus sont les Team Cofidis, Burgos BH, Caja Rural – Seguros et Euskadi Basque Country – Murias
1 – Comme la première année où le classement du meilleur jeune a son maillot distinctif dans la course. Remplaçant le classement du combiné, trop compliqué dans son édification et ne suscitant que peu d’intérêt auprès des coureurs, il reprend ainsi la couleur blanche de son prédécesseur. Il récompense le meilleur coureur de moins de 26 ans au classement général, et permet bien souvent d’avoir une véritable course à l’intérieur de la course ! Enric Mas, Daniel Martinez, Sergio Higuita, Hugh Carthy, Tao Geoghegan Hart, Tadej Pogacar ou encore Oscar Rodriguez figurent parmi les principaux favoris pour remporter cette tunique historique !Les maillots distinctifs de cette Vuelta 2019 | © La Vuelta
10 – Comme le nombre d’années de partenariat entre Cofidis et la Vuelta. En effet, les couleurs rouge et blanche de la marque nordiste ne se contentent pas simplement de figurer au sein du peloton, mais ornent également les pancartes, affiches ou bâtiments officiels du Tour d’Espagne. La marque Cofidis a également mis en place des initiatives en faveur du développement du cyclisme pour tous, et particulièrement au sein de la jeunesse, en créant notamment la Vuelta Cofidis Junior. Cette mini Vuelta permet depuis 2011 à des jeunes de 8 à 12 ans de parcourir les derniers kilomètres de dix étapes de la course. Depuis 9 ans, ce sont déjà plus de 200 000 jeunes qui en ont profité !Les chiffres clés du partenariat entre Cofidis et la Vuelta | © La Vuelta
36 – Comme le nombre de coureurs espagnols au départ, soit la nation la plus représentée ! Sur ce point, l’Espagne devance largement la France et l’Italie avec respectivement 17 et 13 coureurs à leur actif. Preuve de la mondialisation du cyclisme, c’est la Colombie qui occupe la quatrième place de ce classement aux côtés de la Belgique, avec pas moins de 11 hommes au départ.
20 ans et 337 jours – Comme l’âge du plus jeune coureur de cette Vuelta 2019, en la personne de Tadej Pogacar. Le prodige slovène devance de plus d’une année son dauphin Szymon Sajnok et figure de surcroît parmi les favoris de l’épreuve pour sa première participation. Lauréat du Tour de l’Avenir 2018, vainqueur des Tours d’Algarve et de Californie cette année, le coureur de UAE – Team Emirates a de quoi faire peur !Tadej Pogacar sera le plus jeune coureur de cette 74e Vuelta | © UAE Team Emirates
39 ans et 120 jours – Comme l’âge du doyen de cette 74e édition du Tour d’Espagne, soit l’éternel Alejandro Valverde. S’il n’a plus la force ni le punch de ses jeunes années, le coureur murcien saura utiliser son expérience des Grands Tours pour faire briller les liserés arc-en-ciel du maillot de champion du monde qu’il ornera sur ses terres. Il détient également le record de participations achevées, à égalité avec son équipier Imanol Erviti, avec 11 arrivées à Madrid.Alejandro Valverde avec son maillot de champion du monde | © Le Dauphiné Libéré
28,67 – Comme l’âge moyen des coureurs du peloton au départ de cette Vuelta 2019. Une statistique relativement proche de celle du récent Giro (28,81 ans) mais accusant près d’une année de moins que celle du dernier Tour de France (29,71). Des données qui confirment la perception générale de la Vuelta comme étant le Grand Tour dédié aux coureurs inexpérimentés, aux jeunes champions, aux futures pépites du cyclisme mondial. D’ailleurs, pas moins de 33 rookies des Grands Tours seront au départ de Torrevieja cette année, dont 24 d’entre eux étant âgés de moins de 26 ans. A ce titre, la Vuelta figure donc bien comme l’épreuve de découverte des courses de trois semaines.
39 – Comme le nombre de participations à la Vuelta des coureurs de la Movistar, soit la formation la plus expérimentée de ce Tour d’Espagne 2019. Devançant largement les Team Astana (32) et Ineos (24) dans ce classement, elle figure également comme la seconde équipe la plus âgée, juste derrière l’écurie kazakhe. Une fois de plus, Eusebio Unzué fait donc le pari de la connaissance de la course et du métier pour tenter de ramener la tunique rouge à Madrid dans ses rangs.L’équipe alignée par la Movistar sur cette Vuelta 2019 | © Compte Twitter de la Movistar
8 – Comme le nombre d’arrivées au sommet présentes sur le parcours de cette 74e Vuelta, faisant une nouvelle fois de l’épreuve espagnole le joyau des grimpeurs. Répartis sur l’ensemble des trois semaines, en apparaissant lors des étapes 5, 7,9, 13, 15, 16, 18 et 20, ces moments forts de la course ne manqueront pas d’offrir aux spectateurs une magnifique bataille entre les favoris, sur des pentes aux pourcentages parfois terrifiants !
36,2 – Comme le nombre de kilomètres de contre-la-montre individuel présents sur le parcours, concentrés sur le tracé de la 10e étape qui reliera Jurançon à Pau. Avec une statistique aussi faible, cette Vuelta 2019 pourrait enfin sourire à un pur grimpeur, alors que les Grands Tour sont désormais accaparés par des spécialistes du chrono. De quoi raviver le suspens autour de l’identité du vainqueur final de ce 74e Tour d’Espagne !
101 Comme le dossard du Colombien Esteban Chaves, leader de la Mitchelton-Scott. Clin d’oeil sympathique, les Australiens nous portent fièrement, sur le Tour, c’était Adam Yates qui avait tiré le bon numéro.
Par Jean-Guillaume Langrognet