Créé en 2021, buycycle s’est vite imposé comme un leader de la vente en ligne des vélos d’occasion, mais aussi des pièces depuis quelques semaines. Theo Golditchuk, co-fondateur et PDG de buycycle, s’est entretenu avec Velo 101.

buycycle est une plateforme de vente de vélos d’occasion créée en 2021 et basée à Munich en Allemagne. Alors que les ventes de vélo neuf se sont envolés à la sortie de la période Covid, les fabricants ont connu des problèmes de stock, entrainant des délais importants pour se procurer un vélo neuf. C’est dans ce contexte que buycycle a été créé par trois amis Jonas Jäger, Florian Senoner et Theodor Golditchuk. Ce dernier, PDG du site, s’est entretenu avec Velo 101.

De gauche à droite, Jonas Jäger, Florian Senoner et Theodor Golditchuk.

« Le marché des vélos neufs a complètement explosé. Mes co-fondateurs et moi nous sommes dits : Ok, c’est le moment parfait, maintenant ou jamais », indique Theodor Golditchuk. Le site a été lancé à l’été 2021 avec un objectif clair : permettre aux passionnés de pouvoir vendre ou acheter un vélo d’occasion au bon prix et en toute sécurité à travers l’Europe. « Nous sommes un site où nous faisons attention au paiement, l’envoi du produit ou encore protection de l’acheteur », assure le co-fondateur de buycycle.

Nouveauté : vente de composants

Depuis fin octobre, il est également possible de vendre et acheter les différents composants des vélos sur buycycle. « C’était une sorte de requête, à la fois des clients, mais aussi de nos employés. Nous avons toujours voulu créer un marketplace pour les vélos de seconde main, mais aussi toutes les choses autour du vélo », poursuit Theodor Golditchuk. En quelques semaines seulement, il y a déjà près de 5000 annonces de pièces d’occasion qui sont en ligne sur le site allemand.

En plus des composants, l’ambition de buycycle est de permettre aux consommateurs de vendre ou acheter tout ce qui est lié au vélo. L’entreprise allemande va continuer d’innover très prochainement avec un nouveau service. « Je dirai dans les prochaines semaines. L’idée est d’étendre le le marketplace avec pas uniquement les composants, mais aussi tout ce qui va autour du vélo comme les home trainer, les différents sacs que l’on peut mettre sur le vélo,… Nous voulons nous assurer que tout ce qui est lié au vélo soit disponible sur buycycle », expose Theodor Golditchuk.

En cas de problème durant la vente ?

Mais comment ça se passe durant la vente en cas de problème (fissure sur le cadre, photos non conformes au produit,…) ? Nous avons posé la question à Theodor Golditchuk. « Premièrement, heureusement, la plupart de nos vendeurs et de nos acheteurs sont vraiment prudents. Mais bien sûr, ça arrive, par moment, quelques problèmes. Ce qui arrive quand on a un vélo cassé par exemple, on contacte buycycle et on a une équipe dédiée qui va entrer en contact avec le vendeur et avec des magasins aux alentours pour trouver une solution. Si aucune solution n’est trouvée, le vélo est renvoyé et l’acheteur est remboursé », assure le co-fondateur de la plateforme.

Là où buycycle se différencie de ses concurrents, c’est sa présence partout en Europe et à l’international qui lui permet d’avoir plus d’offre avec des acheteurs et des vendeurs qui viennent de partout en Europe, et même des États-Unis. « Sur buycycle, vous pouvez trouver un vélo pas seulement en France, mais dans 29 pays en Europe. Il y a plus d’offre et on peut vendre plus rapidement », explique Theodor Golditchuk. Cet avantage s’applique également pour les vendeurs, qui peuvent vendre leurs produits à l’international et donc toucher un public plus large. « Dans 70% des cas, l’acheteur et le vendeur ne viennent pas du même pays », poursuit l’Allemand.

Des magasins partenaires partout en Europe

En cas de problème, buycycle peut intervenir rapidement par l’intermédiaire de ses magasins partenaires, qui se situent un peu partout en Europe. « Quand on doit vérifier les vélos, on a de nombreux partenaires en France, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Pologne,… Partout à travers l’Europe avec qui on peut travailler. Cela signifie que si on a un problème local et qu’on veut vérifier un vélo, on peut travailler avec nos partenaires », affirme Theodor Golditchuk. Ces magasins partenaires peuvent aussi être utiles pour les acheteurs du site souhaitant s’assurer que tout va bien sur leur vélo avant de l’utiliser.

Après l’Allemagne, là où le site est né et où se situe le siège social, et les États-Unis, où se situent également des bureaux, la France est le troisième plus gros marché du buycycle au monde. « La France représente environ 15% de notre chiffre d’affaires. Ça augmente, disons bientôt 20%. 1/ 5ᵉ de notre business est en France, ce qui en fait un marché très important » assure le PDG de buycycle.