C’est à l’ombre des roches rouges de Roquebrune-sur-Argens, Fréjus, les Issambres et Bagnols-en-Fôret, que Lapierre a posé ses camions pour nous présenter la nouvelle version du Pulsium. A l’instar du VTT avec la légende Nicolas Vouilloz, la société dijonnaise optimise au mieux le partenariat avec la FDJ, ambitions sans cesse revues à la hausse sur tous les modèles. Le Pulsium, né en 2015, modèle phare de la gamme Endurance, est né d’une coopération étroite avec le staff FDJ, notamment Sébastien Joly, qui a amené les ingénieurs Lapierre à repenser ce vélo que nous avons eu le plaisir de rouler sur deux jours et quatre sorties au total.
Le cahier des charges était à la fois simple et sophistiqué : comment améliorer la performance et l’endurance, donc le confort, sur ce vélo déjà bien né. Le compromis est à rechercher au milieu de l’équation : réactivité, stabilité, rigidité tout en gardant la qualité première et reconnue du vélo, son confort, d’où le maintien du SAT pour Shock Absoprtion Technology, un élastomère qui relie le tube supérieur et le tube de selle afin de réduire les vibrations, des effets parasites en moins pour un meilleur contrôle et au final plus de confort sur des sorties plus longues et avec un meilleur rendement. On confirme, au bout de quatre sorties, dix heures de vélo ou plus, le Pulsium est toujours aussi agréable à emmener.
Qui plus est que ce soit en version FDJ replica, pour les fans absolus, ou en version noir grisé brillant, absolument superbe, et qui dessine bien les lignes du vélo, les deux versions présentées ont des couleurs, gages de succès, vous pouvez commencer de jouer au loto pour vous offrir cette bête disponible chez vos revendeurs ou sur Internet en lien avec votre revendeur, dès ce lundi 11 juin. Pour le prix, il sera ajusté en fonction des variations de change avec le dollar mais aussi le yen, équipement Shimano complet oblige.
Plus de rigidité issue d’un boîtier de pédalier plus rigide de l’ordre de 40 % supérieur à l’ancien, et en lien étroit avec un tube diagonal surdimensionné, mais pas une barre à mine non plus ! Le design du cadre est inspiré du Xelius, le vélo de Thibaut Pinot, où les lignes sont pures, le Pulsium est le beau et bon compromis entre toutes les familles de cadres supérieurs chez Lapierre : stabilité et maniabilité de l’Aircode, plus pureté des lignes et nervosité du Xelius, le vrai vélo destiné aux cyclos mais quelque chose nous dit que même ceux qui visent plus haut, la performance pure vont se retrouver sur ce vélo. Rudy Molard et Jussi Veikkanen, géniaux de simplicité et de gentillesse, ne diront pas autrement.
Ce vélo est l’excellent compromis pour ceux, celles qui veulent avoir un vélo racé, confortable, avec un design très abouti et qui envoie en fonction de ce qu’on y met comme puissance. Que ce soit en chaussures de vélo, ou en sandales VTT, comme Vincent Julliot (mais pour cause de fracture du pouce), revenu aux affaires « familiales » qu’il préfère, tout le monde y a trouvé son compte et cette nouvelle version du Pulsium va rapidement démontrer que Lapierre à coché le bon numéro avec cette version 2017/2018. Vous y aviez pensé, Vélo 101 l’a écrit, que celui ou celle qui s’insurge nous la jette justement la pierre. Tailles disponibles entre XS et XXL, en passant par S, M, L et XL. Neuf modèles différents seront proposés, dont quatre en version à disques. Côté pédalier, la plupart des versions Pulsium seront montées en compact.
Le test de ce nouveau Pulsium sera à retrouver rapidement sur Vélo 101.