Si l’on vous dit K-Uno, sans doute ferez-vous référence au modèle que vous connaissiez déjà sous ce nom chez Kuota, le haut de gamme destiné aux cyclosportifs avec des géométries apportant plus de confort. Or si le nom a été préservé, le produit a été lui entièrement reconstruit. Il évolue aujourd’hui en top de gamme, au même rang que le Khan, dont il utilise les mêmes fibres et la même technologie. Seules la géométrie et la construction du cadre permettent désormais de différencier le K-Uno du Khan.
Les ingénieurs de Kuota ont retravaillé toute la partie arrière et la fourche pour filtrer au mieux toutes les vibrations. On retrouve un train arrière plus fin qu’avant qui rappelle évidemment le profil du Khan. Sur la fouche, les efforts ont été portés sur l’ondulation des pattes de façon à privilégier le confort. On retrouve une douille de direction un peu plus haute, des cadres un petit peu plus courts et des bases un peu plus longues de façon à être posé de façon plus confortable.
Toujours pour plus de confort, on retrouve une tige de selle classique en 27,2 millimètres avec serrages intégrés. Les cyclos à la recherche d’un vélo haut de gamme léger trouveront là chaussure à leur pied sans être positionnés comme des coursiers. Le cadre tout carbone, sans fourche, sort à 890 grammes en taille S.
Si le confort est au centre des préoccupations avec le K-Uno, ce vélo reste un produit exigeant avec du gros rendement et une grosse rigidité. Compte tenu du public concerné, le cadre se rapproche ainsi pratiquement du niveau du Khan, d’où ses formes de tubes.
Dans un souci de budget, Kuota a choisi cette année de monter d’office les nouvelles Ksyrium Elite de Mavic à la place des Reynolds carbone. En fonction du montage, le Kuota K-Uno sera ainsi disponible aux environs de 4500/4700 euros sur les premiers modèles.