A 17 jours du départ du Tour d’Italie, Giro a quitté sa Californie et Santa Cruz pour nous présenter casque et modèle qui vont avec le Silex, mais aussi une superbe avant-première côté chaussures routes. On ne dira qu’un mot l’Empire contre-attaque, ou plutôt deux mots, pour de plus amples informations, attendre la fin du Giro, le 4 juin, très exactement ! 101 secondes après les 12 coups de minuit, promis tant elles sont belles, on dit ça…
© Giro
Giro, crée en 1985, c’était initialement des casques et un marché partagé avec son voisin de palier Bell, plus orienté vélo et moto cross quand Giro se focalise sur vélo et ski. De l’air est passé par les aérations depuis et Giro rime avec chaussures depuis 2010, histoire d’apporter toujours les plus nécessaires au cycliste dès lors qu’il s’agit des accessoires du cycliste et pas du vélo.
40 personnes, 85 millions d’euros de chiffre d’affaire, 44 ans après son lancement, on sent une marque jeune, dynamique, au contact, proche de ses distributeurs et très réactive, tout en ayant toujours en tête le parti-pris de la qualité, comme on l’a vu « rien » que sur les shorts free-ride proposés pour nos sorties. Ça respire le beau et bon produit, pas de compromis là-dessus en Californie et c’est bien.
Pour matcher avec le Silex sur les chemins Bourguignons du « cool en joie », ou Coulangeois pour le terroir viticole, Giro nous a dévoilé le modèle de casque Artex mips, magnifiquement fini et pensé pratique disons free ride avec visière ou plus vélo traditionnel, sans visière. Dans les deux cas, l’Artex est synchrone avec la gamme Giro, très bien ventilé : 25 aérations, avec un maintien parfait, des mousses bien choisies pour gérer la sueur et un renforcement interne qui intègre parfaitement le MIPS dans la structure du casque. Artex est décliné en tailles S/M/L bien sûr, pèse 320 grammes, avec 3 coloris, blanc, noir et rouge/noir, il est proposé à 130 euros.
© Giro
De la tête aux pieds, Giro, qui aura relevé le défi de marier le traditionnel et le moderne avec l’Empire à lacets, propose pour la pratique tout terrain et donc Gravel, la Privateer lace. Une chaussure en microfibre et à semelle mix entre nylon et caoutchouc, parfaitement crantée et modelée pour les pratiques tout terrain, portage compris. Les lacets permettent une fermeture confortable, tout en apportant la petite touche fun où chacun peut customiser ses chaussures en jouant sur les couleurs des lacets. Tailles 40 à 47, sans demi-tailles, prix 140 euros, coloris noir, rouge, et vert olive, les chaussettes Giro matcheront bien avec les Privateer lace si vous faîtes le pas.
2 heures de Gravel plus loin, les chaussures Privateer équipées en SPD sont très bien adaptées à la discipline, les coloris sont bien choisis et cette chaussure Giro aura vite faite le tour et trouvé son public, on en est certains.
Le succès du Gravel est déjà affirmé en Amérique, pour l’Europe, ça reste à confirmer, même si beaucoup d’éléments se conjuguent pour inciter à l’optimisme. De là à ce que le Gravel monte sur le podium des ventes de vélo, il reste à minima plusieurs marches. A suivre donc et avec grand intérêt.
Celui qui voit le podium de près et ce régulièrement, c’est Camelbak, la marque US a su bien rebondir du marché et des marchés avec l’armée Américaine aux pratiques plus pacifiques de l’outdoor Californien, Américain puis mondial en installant un standard du sac à eau qui en fait une véritable marque générique. Les pratiques de l’outdoor évoluant, notamment avec le développement du trail, Camelbak poursuit sa montée en gamme vers deux directions principales.
© Camelbak
D’un côté des sacs à eau qui s’apparentent à des vestes multifonctions, avec poches multiples, et surtout des zones de contact de plus en plus ventilées, permettant vraiment de courir, grimper, crapahuter en évitant d’être collé côté dos avec un vêtement trempé d’un bout à l’autre, faute de mailles suffisamment adaptées et ajourées. C’est ce que propose la Chase Bike Vest en maille 3D et nylon Robic. Sa capacité totale est de 4 litres, et la poche à eau Crux donc facile à nettoyer, à sortir, …est de 1.5 litre. 3 coloris proposés, rouge, noire et vert olive, prix à 100 euros.
Seconde direction, déjà affirmée et dont le Giro avait profité jusqu’en 2015 sur les opérations de respect de l’environnement, les bidons Podium typés route à 710 ml, vendus 12.99 €. Ces bidons sont parmi, si ce n’est, les meilleurs du marché. Système de fermeture qui évite qu’ils goutent, valve démontable pour le nettoyage facilité, système on/off pour la valve, ils sont garantis à vie. Le même système est proposé pour la gamme plus typée tout terrain Dirt Séries Podium Insulated mais avec un clapet de protection pour la valve. Capacité un peu inférieure, 620 ml, et prix légèrement supérieur : 20 euros.
RVF propose à ses 1200 points de vente répartis sur la France entière non seulement l’équipement du cycliste avec une marque emblématique comme Giro ; avec Blackburn, elle dispose d’une marque qui fournit les accessoires vélo. A commencer par ceux qui répondent au besoin d’être vu, tout le monde ne roule pas sur les chemins ! et au besoin de voir, là quelle que soit la pratique. Voir, être vu, la sécurité s’installe dans l’univers du vélo et c’est primordial pour son avenir.
© Blackburn
Avec les modèles Dayblazer 65 pour l’arrière et une autonomie pouvant aller jusqu’à 6 heures en mode stroboscope, un temps de recharge de 2 heures et une batterie au lithium, Blackburn propose un produit bien fini qui mérite un test sur toutes conditions et longue durée. Prix 29.95 euros. Pour l’avant, la Countdown 1600 semble très facile à installer, solide, et annoncée à une puissance de 1600 lumens, avec une autonomie là-aussi fonction des utilisations mais pouvant aller de 1h20 à 12 heures. Prix 159.95 euros.
Robustesse, tel semble être le leitmotiv de Blackburn sur l’ensemble de sa gamme. On n’en dira pas moins du modèle de pompe Chamber tubeless, 315 grammes, adaptable à toutes les valves, et aux poignées ergonomiques et typées guidon de vélo. Cette pompe gonfle jusque 11 bars, et surtout à une réserve qui permet de faire claquer les pneus tubeless, sans passer par la case compresseur. De quoi se faciliter largement la vie, prix à 149.95.
© Blackburn
L’ambiance était à la convivialité, merci le Bourgogne, aux économies de CO2, merci les marques qui s’associent pour limiter les déplacements des médias, à Giro, et même au Giro qui se pointe et qui verra Mitchelton-Scott et Simon Yates arriver avec un esprit non pas revanchard, mais disons avec l’envie de terminer le travail entamé en 2018 et les 13 jours en rose, 13 mais pas les 2 derniers.
L’équipe Australienne a été la première à se rapprocher de Pirelli, dès 2017, et l’aider à mettre au point sa gamme P Zéro comme en F1, mais Vélo. Résultat ? un beau Giro presque victorieux, un Tour à confirmer et une Vuelta dans la poche Australienne. C’est dans cet esprit de challenger que Pirelli a mis au point sa gamme VTT Scorpion, référence au moto-cross où les Italiens ont tout gagné et ce dans toutes les catégories.
Cahier des charges on ne peut plus simple : ne pas décevoir, ne pas casser l’image d’excellence de Pirelli et intégrer le marché progressivement. P zéro vélo, Scorpion VTT avec 4 modèles pour 4 types de terrains en 27.5 et 29 » : de Hard terrain à Rear specific donc pour roue arrière seulement et avec une traction et durabilité supérieure, en passant par Soft et Mixed terrain.
La majorité des ventes s’établit entre version soft à l’avant et modèle Rear pour l’arrière, les 2 autres modèles étant plus adaptés aux compétiteurs qui anticipent les terrains de jeu et ont plus de facilités ! côté budget.
© Vélo 101
Pour les autres pratiques, Pirelli proposera une gamme dédiée au Gravel d’ici septembre. Avant ça, la marque a développé et proposé une gamme qui sera déclinée en Cinturato Vélo, à commencer par la version tubeless, déjà testée et appréciée ici : https://www.velo101.com/magazine/article/test-pneus-pirelli-cinturato-tubeless–20823. Cette gamme Cinturato vélo se définit par ses atouts : protection contre la crevaison, durabilité, confort, tubeless donc et ce en 4 sections : 26/28/32 et 35. A côté du P Zéro vélo, dédié à la route, du Scorpion MTB dédié au VTT, Pirelli aura donc l’atout Cinturato Cross, pour ceux et celles qui empruntent les chemins de traverse, cyclo-cross ou Gravel en particulier. Cinturato vélo comme Scorpion MTB sont proposés au prix de 50 euros.
En conclusion de ces 2 jours marqués par la convivialité, on félicitera et on remerciera toutes les équipes venues des Etats-Unis, d’Italie et les « voisins » Aubois. C’était une première parfaitement réussie, elle en appelle d’autres… En ce qui concerne Vélo 101, après cette prise en mains, vous retrouverez la plupart des produits présentés ici en tests longue durée ces prochains mois.