Chez FSA, le capteur de puissance de la marque se nomme PowerBox. Ce pédalier a été développé en collaboration avec la marque allemande Power2Max, spécialiste dans la conception de capteurs de puissance. Une version carbone et une autre en aluminium sont au catalogue de la marque. La première coûte 1249€ contre 699€ pour la seconde. Dans ce test, nous vous présentons le FSA PowerBox carbone.
Le capteur de puissance FSA PowerBox | © Vélo 101
La connectivité se fait via la technologie ANT+, fiable et fidèle à sa très bonne réputation, ou Bluetooth LE (Low Energie). Le capteur de puissance s’actionne automatiquement au moindre tour de pédale. Une petite LED verte clignote pour signifier que le capteur fonctionne. L’alimentation du capteur se fait via une pile CR2450 dont l’autonomie est estimée jusqu’à 400 heures. Cette pile se glisse dans une encoche facilement accessible, seulement couverte par une protection caoutchouc. Le remplacement de la pile est très facile car il faut juste retirer ce cache. Pas besoin de dévisser une quelconque pièce pour accéder à la pile, simple et efficace dirons-nous.
Le changement de la pile est simple et rapide | © Vélo 101
Les données sont affichables sur son compteur/GPS (à condition que celui-ci soit apte à afficher des données liées à la puissance). On dispose alors en temps réel de toutes les informations recherchées : puissance sur 1 seconde, 3 secondes, 10 secondes etc, puissance moyenne, puissance maximale, temps dans les zones de puissance, graphique etc … La précision estimée sur ce capteur est de +/- 2%. Les valeurs sont cohérentes en toutes situations, nous n’avons jamais constaté de valeur saugrenue.
Une fois son entraînement terminé, les données sont exportables via l’enregistrement fait par son compteur/GPS. Sur la plateforme de gestion d’entraînements utilisée par le cycliste (Garmin Connect, Sigma Data Center … pour ne citer que les plus connues), on retrouve les données détaillées enregistrées lors de la sortie. Des données plus pointues sont également disponibles. L’analyse équilibre jambe gauche/jambe droite calcule le ratio de puissance produit par chaque jambe. Cette donnée n’est pas toujours disponible sur les capteurs de puissance car certains ne mesurent la puissance qu’à partir d’une seule manivelle. Cette fonction est incluse dans le capteur, ce qui n’est pas le cas de la fonction Douceur de Pédalage qui indique la linéarité de son pédalage. Il faut compter 50€ pour acquérir cette mise à jour.
Quelques données déchargées sur la plateforme Garmin Connect | © Vélo 101
Un mot sur le pédalier qui rappelons-le est en carbone. C’est un très bon pédalier, digne des meilleurs de chez FSA. Rien à dire sur son niveau de performance, il est très rigide, on peut s’en satisfaire. Ce pédalier à quatre branches opte pour une configuration BB386EVO, réputée pour sa rigidité, sa légèreté et son adaptabilité avec les cadres du marché (en prenant le boîtier de pédalier en considération). Pour les plateaux, FSA a prévu les standards 50×34, 52×36 et 53×39. Les longueurs de manivelles vont de 165 mm à 180 mm. Une version nommée Supercompact destinée à la pratique du Gravel et du cyclisme en haute montagne existe également avec des braquets de 46×30 et 48×32. Le but, garder une ligne de chaîne en milieu de cassette. Bien vu ! Ces plateaux sont compatibles avec les groupes FSA, Shimano et Sram 10 et 11 vitesses.
Le FSA PowerBox dispose d’un pédalier rigide et léger | © Vélo 101
En définitive, cet FSA PowerBox est un très bon capteur de puissance. Précis et fiable, il permet d’enrichir la qualité de ses entraînements. On trouve seulement dommage qu’il faille débourser 50€ de plus pour s’offrir la technologie Douceur de Pédalage. Avec deux versions disponibles, aluminium et carbone, donc deux gammes de prix, FSA s’adresse à tous les cyclistes désireux d’optimiser leur entraînement.
Plus d’informations sur www.fullspeedahead.com. Pour toute question sur ce test, vous pouvez nous contacter directement par email : testvelo101@velo101.com.