Dans la famille des compteurs GPS, je demande Bryton. Cette marque taïwanaise possède l’avantage de proposer des produits bien moins chers que ses principaux concurrents. Détail qui n’en est pas un lorsqu’il s’agit de s’équiper, la facture pouvant rapidement s’avérer élevée. Mais est-il avantageux d’opter pour un Bryton, et surtout, lequel ? Pour répondre à cette question, nous avons testé deux modèles, le Rider 330 et le Rider 530.
Ces deux compteurs présentent tout d’abord de nombreux points communs. Les fonctions, qui sont au nombre de soixante-douze très précisément sont les mêmes. Des grandes classiques de tout compteur avec vitesse, distance, heure et temps, on y retrouve également des plus poussées telles que la température, l’altitude et le nombre de calories dépensées. Mais les possibilités de ces Bryton ne s’arrêtent pas là. Pointus technologiquement, ils sont compatibles avec un cardio-fréquencemètre, un capteur de cadence de pédalage ou encore un capteur de puissance pour les mieux équipés. Une fois tout cela préparé et installé, allumons ce petit ordinateur de bord. Réglons les paramètres de base, connectons notre matériel. C’est prêt, nous pouvons aller rouler ! Une simple pression sur le bouton OK pour démarrer le GPS et l’enregistrement peut commencer.
Le tableau de bord apparaît avec trois écrans disponibles. Le premier affiche tout en instantané, la vitesse, la fréquence cardiaque, la cadence de pédalage, distance et temps. Pratique et pas besoin de toucher un bouton pour avoir une information, tout apparaît sur l’écran. Le second panneau affiche les données moyennes, mais aussi le pourcentage instantané de la pente. Fonctionnant grâce au GPS, cette donnée n’est pas d’une précision extrême, mais donne une bonne idée de la difficulté d’une montée. Toujours utile pour s’étalonner. Enfin, le dernier écran donne les données maximum, histoire de voir si la sortie a été poussée et jusqu’où le cœur s’est emballé.
Après avoir roulé une ou quatre heures, posé le vélo et pris une bonne douche, l’utilisation du Bryton ne s’arrête pas pour autant. Le petit plaisir du cycliste réside désormais dans l’analyse de sa sortie, et pour cela Bryton propose un logiciel à installer, disponible sur leur site internet. Ici, les données transférées sont personnelles et des informations telles que la vitesse, la cadence de pédalage ou la fréquence cardiaque apparaissent sur des courbes. Sans oublier la carte avec le tracé de la sortie. L’idéal pour évaluer ses progrès ou encore envoyer ses sorties à son entraîneur. Pour les fans de Strava, il suffit d’aller chercher le fichier sur le compteur GPS une fois celui-ci branché par un câble USB fourni. A noter qu’un transfert par Bluetooth est possible.
L’avantage des Bryton Rider 330 et 530, c’est la possibilité de suivre un tracé défini à l’avance. Sélectionnez un tracé déjà existant ou réalisez le vôtre sur le site internet, puis il suffit de l’importer sur le compteur avant de monter sur le vélo. De là, laissez-vous guider ou presque par les indications précises données par le Bryton. Le principal avantage de cet outil est de pouvoir partir sereinement dans un coin que l’on ne connaît pas, si tout a été programmé avant. Et éviter les mauvaises surprises.
On remarquera cependant un petit manque de fiabilité sur la vitesse. Ne soyez pas surpris si d’un coup la vitesse affichée diminue alors que vous roulez à la même allure. Le GPS se cherche un peu, mais tout est réévalué correctement sur le graphique de la sortie finale. C’est arrivé plusieurs fois pendant quelques secondes à la fois sur le 330 et le 530.
Néanmoins, les deux compteurs présentent quelques différences. Il est juste de mentionner que le Rider 530 est considéré comme l’évolution du 330. Il possède les mêmes fonctionnalités que son aïeul, mais, privilège de la jeunesse, dispose de quelques qualités supplémentaires. A commencer par un écran bien plus grand, 6,5 cm pour le 530 (contre 4,7 cm pour le 330). Du coup, le nombre de fonctionnalités présentes sur la même page passe à 12 contre 8 pour le Rider 330. Cet écran de taille supplémentaire permet ainsi de mieux voir le tracé à suivre. Le poids est de 79 grammes contre 56 pour le plus petit modèle. Ce qui ne fait pas une différence fondamentale.
Tout comme l’autonomie. Plus puissant, le 530 peut durer sans être rechargé 33 heures contre 36 pour le 330. C’est dans tous les cas très performant. Pas besoin de brancher le compteur après chaque sortie. De plus, il y a 300 heures de mémoire sur chaque GPS. Là encore, on ne s’en préoccupe finalement pas tellement la marge est grande. Une autre différence réside dans les boutons. Le 330 en possède trois, au bas du compteur quand le 530 est plus équipé avec cinq boutons. Mais les menus étant les mêmes, là encore pas de grands changements dans l’utilisation, on s’y fait très vite dans tous les cas.
L’étanchéité IPX7 assure une protection contre les effets d’immersion jusqu’à un mètre de profondeur. On a testé, entre sortie sous la pluie et petite plongée du compteur. Aucun problème n’est à signaler par la suite.
Ces compteurs GPS Bryton sont donc performants, multi-fonctions, faciles d’utilisation. Ils sont également intéressants dans le guidage qu’ils peuvent proposer. L’atout numéro un reste son excellent rapport qualité-prix. Les modèles 330 et 530 sont en effet vendus respectivement à 120 euros et 170 euros seuls. Comptez 60 euros supplémentaires pour rajouter un cardio-fréquencemètre et un capteur de cadence, outils quasiment indispensables pour un bon entraînement. Les Bryton Rider sont une très bonne acquisition. Et ce, quel que soit le modèle.
Plus d’infos sur Bryton sur www.brytonsport.com. Pour toute question sur ce test, vous pouvez nous contacter directement par email : testvelo101@velo101.com.