Le coq sportif, partenaire du Maillot Jaune depuis 2012 – et jusqu’en 2021 au moins – après avoir confectionné les maillots distinctifs des éditions 1951 à 1988, demeure une marque emblématique associée aux grands moments du sport français (dont le dernier succès d’un Français en Grand Chelem, Yannick Noah en 1983, à peine plus ancien que le dernier vainqueur Français du Tour, Bernard Hinault en 1985). Quoi de plus logique, dès lors, que le coq décline son partenariat avec le Tour de France avec une gamme vélo qui va du cuissard court aux produits hiver. On a ainsi pu tester la veste Classic N°2 Softshell. Un très beau produit, c’est bien, mais efficace en plus, c’est mieux. Et voici pourquoi.
Deux coloris sont proposés. Le premier se veut plus sombre, bleu marine sur le haut, gris clair sur la bas. Le second modèle, celui que nous avons testé, est jaune éclatant sur le haut pour un même gris réfléchissant sur le bas. Premier point qualitatif, cette veste est très visible et joue sur les deux tableaux, à la fois le gilet jaune qu’il faut porter quand le soir tombe, et le gris brillant qui réfléchit bien et rend le coureur encore plus visible aux automobilistes. Que ce soit le soir mais aussi plus généralement en hiver avec une luminosité moindre, le brouillard, etc. Double bon point sur ce coup-là.
Nous avons systématiquement porté cette veste avec une seule sous-couche, que ce soit un sous-maillot raglan ou manches longues, selon les températures proposées. Par brouillard, humidité froide, temps sec et froid, sous la pluie, la veste n’a jamais été prise en défaut, même au Ventoux quand la neige commençait de tomber au Chalet Reynard. Une veste idéale ou presque pour résister à la fois au froid et à la pluie, avec son tissu 100 % polyester particulièrement déperlant. Rien à dire, c’est efficace. En manches courtes, l’intérieur gratté est très agréable à la peau. Le zip assez large est pensé pour l’hiver. Il dispose d’une doublure qui couvre par l’intérieur ce point potentiel d’entrée d’air. Un bon point là encore.
Sur le devant, la veste est sobre. Le logo bleu-blanc-rouge du coq sportif évoque les origines troyennes de la société, celui du Tour de France rappelle le partenariat en cours. Les manches sont jaunes ou bleu marine, et le bord-côte très bien fini, avec des gants longs, sans entrée d’air possible, et sans compression du poignet. A l’arrière, l’accès aux deux poches est simplifié. Deux poches zippées latérales ferment de bas en haut, largement de quoi mettre tout son matos pour prévenir la crevaison comme les biens plus personnels (clés, téléphone portable voire aussi le ravito). Elles sont faciles d’accès, leur capacité est très importante, vous pouvez même y mettre une couche supplémentaire pour le cas où. Finalement le seul risque, avec ce type de poche, c’est de trop charger ! Les poches sont très bien designées, ce qui vous permet de porter cette veste en « civil » sans avoir l’air d’un cycliste qui a perdu son vélo !
A noter que les tailles vont de S à XXL, c’est le seul petit reproche que l’on fera à cette veste qui taille bien, en prévision des trois couches certes, mais une taille XS serait bien vue. Pour 1,81 mètre et 65 kg, du S, surtout avec une seule couche, c’est presque trop grand. Petit souci renforcé par le fait que cette veste n’est pas proposée dans la gamme féminine, vous ne pourrez même pas taper dans la gamme d’à côté. Le prix proposé est de 219 euros, rien à dire, le produit est beau, efficace, et c’est un achat raisonnable pour ceux qui veulent borner en endurance fondamentale ou pas.
Cette veste est vendue sur la boutique en ligne du coq et dans les magasins spécialisés vélo. Elle est indiquée coupe-vent, mais ne vous y fiez pas, c’est bel et bien une veste d’hiver. Ne cherchez pas à la prendre et envisager de la compacter une fois que vous serez chaud !
Plus d’infos sur le coq sportif sur www.lecoqsportif.com. Pour toute question sur ce test, vous pouvez nous contacter directement par e-mail : test@velo101.com.