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Nous reprenons notre récit du Tenerife Bike Festival, pour ceux qui auraient manqué la première partie, vous pouvez la retrouver avec ce lien :
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Jeudi 29, le départ de la sortie s’effectue de Tacoronte, dans la pointe Nord-Est de Tenerife, après seulement quelques kilomètres, nous attaquons directement un petit col de 5 km nous menant jusqu’à la localité de Guamasa, sur la TF-156, le premier constat est que la végétation est très différente du sud, beaucoup moins aride, beaucoup plus verte, avec de grandes forêts luxuriantes qui doivent regorger de sentiers.
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Comme la veille, les routes sont en bon état, nous bifurquons sur la TF-154, une belle descente avec vue sur l’Atlantique, nous ramène dans la plaine. Quelques kilomètres de plat avec la traversée de plusieurs villages, nous donnes le temps de découvrir la région.
Si vous lisez ces lignes c’est que la découverte de nouveaux horizons à vélo vous plaît et vous le savez bien, quel meilleur moyen que nos 2 roues pour découvrir un pays, une région, la traversée des villes, des villages, des campagnes, nous permet de découvrir à la fois les paysages, la végétation, l’architecture, la culture,…
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La traversée de la commune de Pedro Alvarez est synonyme du début de la deuxième ascension du jour, nous rentrons dans la forêt dense, la route est étroite, après environ 8 Km, les 2 premiers présentant des pourcentages supérieurs à 10 %, nous arrivons au Mirador Pico del Inglés qui nous offre un point de vue magnifique, nous sommes à 990 m d’altitude.
La descente est magnifique, une quinzaine de Km sur la TF-12, les montagnes sont vertes, la végétation basse, un arrêt photos s’impose pour immortaliser cette vue que tout le groupe admire, la vue de la route qui serpente dans cette verdure en direction de l’océan.
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Cette deuxième sortie se termine au pied de la descente, au bord de la grande plage de San Andrés, la Playa de las Teresitas, non loin de la capitale Santa Cruz de Tenerife, 65 Km pendant lesquels nous en avons pris plein les yeux, voilà pour la partie vélo du jour. Nous nous rendons ensuite à Buenavista del Norte dans notre second hôtel, le Melia Hacienda del Conde, encore un très bel établissement qui offre des prestations adaptées aux cyclistes.
Le lendemain, vendredi 30, une sortie découverte est prévue, plus courte en prévision de la granfondo qui nous attend samedi.
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Nous partons directement de l’hôtel à vélo en longeant la côte sur la TF-42 en direction de l’Est, jusqu’à San Pedro de Daute et ses plages de sable noir, et découvrons une belle région, les roches volcaniques donnent au paysage des couleurs sombres faisant ressortir la verdure.
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Nous traversons le village de Los Silos sur une route pavée en faux plat montant, ça secoue fort, on se croirait presque dans le Vieux Quaremont !
C’est une région agricole, spécialisée dans la culture de la banane, une variété exportée uniquement en Espagne, après un arrêt dans une plantation, propriété d’un ancien cycliste professionnel, nous repartons à l’opposé direction la pointe Ouest et le phare de Punta de Teno.
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La route TF-445 est abrupte mais splendide, le goudron est neuf, un arrêt photo s’impose au sommet d’un belvédère, en contrebas les vagues de l’Atlantique viennent se briser sur les roches volcaniques, quel spectacle !
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Nous plongeons dans la descente, jusqu’au bout de la route, jusqu’au bout de l’île, ou nous marquons un second arrêt, au phare. Pour rentrer à l’hôtel, demi-tour, pas le choix, il faut remonter au belvédère, les jambes sont un peu raides après cette longue pause.
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Samedi 30, nous voici arrivé au dernier jour, celui de la Vuelta al Tiede, la 3ème édition de cette cyclosportive, 2 parcours sont proposés, le granfondo 160 Km ou le mediofondo 90 Km, mais pour notre groupe, l’organisation propose à ceux pour qui le mediofondo est encore trop long, de faire seulement une partie du parcours, 45 Km, hors compétition.
Pour nous ce sera le 160 Km, enfin c’est ce qui était prévu…
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Départ de l’hôtel à 5h45, et une mauvaise surprise nous attend, il pleut ! Du beau temps depuis notre arrivée mais ce matin de la pluie, pas de chance ! Même s’il n’est jamais agréable de devoir prendre le départ d’une course dans ces conditions, nous allons voir que les conséquences vont être plus importantes…
Nous arrivons au départ, à Los Realejos, sous l’orage, l’ambiance est festive, bonne nouvelle, la pluie vient de s’arrêter, le décompte est lancé et le départ donné, c’est la bagarre d’entrée, l’échauffement nous manque car la première difficulté commence d’entrée, pas 1 Km de plat.
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Cette première ascension de L’Icod del Alto, sur la TF-342 fait une douzaine de Km avec quelques replats, le peloton explose et des petits groupes se forment, nous surplombons la côte avec une vue mer en quasi permanence et essayons malgré l’effort d’apprécier ces instants.
La descente fait à peu près la même distance, elle traverse plusieurs villages dans lesquels nous sommes encouragés par les habitants qui semblent apprécier le cyclisme, les nuages s’évacuent, le soleil sort et nous permet de sécher. Nous arrivons rapidement au pied de la deuxième difficulté, un contrôle de passage ainsi qu’un ravitaillement sont positionnés dans le village, nous pouvons remarquer que l’organisation est bien rodée, la sécurité est très bien assurée, tous les carrefours sont gardés et les directions nous sont indiquées, de nombreuses motos nous suivent et même quelques voitures de dépannage.
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Cette ascension du Mirador Garachico fait 8 Km, les pourcentages sont d’environ 6 à 8%, parfois un peu plus, il commence à faire chaud, le soleil cogne et il faut s’accommoder des vêtements de pluie du départ et ceux prévus pour la descente du Teide car on nous a annoncé du froid au sommet, à 2340m.
A la suite de la descente et de quelques Km de faux-plat, nous arrivons à Buenavista del Norte, ou débute la longue ascension de 20 Km sur la TF-436, jusqu’au sommet du fameux Masca, on nous a prévenus que les 4 derniers kilomètres de ce col étaient très difficiles avec des pourcentages entre 12 et 20% mais qu’en contrepartie il offrait des points de vue sublimes.
Après environ une douzaine de Km à des pourcentages de 6-8%, une première rampe se dresse devant nous, les coureurs zigzaguent, on comprend tout de suite ! Ce premier mur d’un peu plus d’1 Km impose de mettre tout à gauche ou presque, une dent de sécurité sera sans doute bien venue pour la fin, la pente est raide mais quel spectacle ! La vue est exceptionnelle sur la côte en contrebas, les montagnes vertes plongent dans l’Atlantique bleu turquoise.
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Une courte descente sinueuse de moins de 2 Km suivie de la traversée du petit village de Masca et une nouvelle rampe se présente, en levant les yeux, on aperçoit la route qui serpente et monte encore longtemps, environ 3 Km, les pourcentages sont impressionnants, les virages en épingles s’enchainent, on serre les dents debout sur les pédales et le sommet arrive enfin.
Nous basculons dans une belle descente en lacets et rentrons dans Santiago del Teide, le village dans lequel nous avons dîné le premier soir et dans lequel est positionnée la ligne de départ du parcours 90 Km.
Au bout d’une ligne droite, nous apercevons une arche, les installations pour le départ de la mediofondo, mais derrière il semble y avoir beaucoup de monde et des gens au milieu de la route, étonnant, à peine le temps de s’en rendre compte, nous passons l’arche et on nous fait des grands signes, la course est terminée, il faut s’arrêter là, quelle surprise ! Quelques secondes pour comprendre la situation, la raison ?
Une vidéo sur un smartphone, il a neigé ce matin sur les contreforts du Teide et la route est impraticable. C’est très rare et il a fallu que ça tombe aujourd’hui ! Nous ne monterons pas le Teide et ne verrons pas le Parador, vraiment dommage, il faudra revenir…
Le compteur affiche à peine 70 Km sur les 160 de prévus, les infos arrivent au fur et à mesure, le classement sera figé ici, plusieurs convois neutralisés vont être organisés pour rejoindre la ligne d’arrivée en contournant le parc national du Teide.
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Sur la ligne d’arrivée à Los Realejos, on nous remet notre médaille de finisher, ainsi que des tickets pour le « Festival Gastronomique ». Ici pas de pasta party dans une salle, mais des stands sur la place du village qui proposent en échange de nos tickets, diverses spécialités locales au choix, des tapas, des burgers, des crêpes, des gâteaux, tout ça au soleil et animé par le speaker et de la musique, un moment de détente très convivial.
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Pour nous il reste un gros regret, celui ne pas avoir pu monter le Teide, ni vu l’hôtel Parador, car pour les passionnés de cyclisme que nous sommes, c’est bien ce volcan et son fameux hôtel d’altitude ou séjournent les pros qui ont construits la réputation de Tenerife, mais ce sont les aléas de la météo et les organisateurs n’y sont pour rien.
Du coup, nous reviendrons combler ce manque, c’est certain, nous reviendrons profiter de la météo et des paysages…
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