Enric Mas, Simon Yates et Miguel Angel Lopez – Sirotti
On a aimé…
Vuelta 2018, la jeunesse au pouvoir. Grand Tour au rabais? moindre pression? moins crédible? autant de qualificatifs qui dénaturent la Vuelta. Certes elle est l’épreuve de rattrapage pour certaines formations, mais moins cadenassée, elle a permis à pas mal d’équipes et de coureurs intelligents (bravo S Clarke, B King entre autres) de bien performer. Elle est un souffle nouveau et prometteur avec un podium jeune: 26 ans, pour Simon Yates, 24 ans pour Miguel Angel Lopez, et 23 ans pour Enric Mas promis au plus bel avenir. Heureux aussi de voir la première victoire en grand Tour de Mitchelton-Scott, une équipe comme on aime: sérieuse sans se prendre trop au sérieux (regardez leurs vidéos inside!), des gens qui bossent, se remettent en question (erreurs du Giro, corrigées depuis!) et conquièrent de nouveaux terrains. Bravo les nouveaux pays du vélo.
Le Mont Ventoux
Le Ventoux à toutes les sauces. Une très belle première sur la Cyclo Ventoux Sud, tout y était parfait ou presque parfait, à suivre en 2019 pour les progrès. Et comme le Ventoux, on l’aime à toutes les sauces, bravo aux 220 personnes qui sont venues nettoyer le Géant samedi à l’occasion de la journée mondiale et à tous les participants aux Mavic days, organisés sur 3 jours à Bedoin, l’occasion unique d erouler avec des gars comme Franck Schleck, juste quelqu’un de bien.
Thibaut Pinot – Sirotti
On a aimé voir les Français en forme sur le Tour d’Espagne. Rudy Molard quatre jours en rouges; Nacer Bouahani qui renoue avec le succès sur un Grand Tour; Pas de maillot rouge pour AG2R La Mondiale mais deux belles victoires d’étape avec Alexandre Geniez et Tony Gallopin; la doublé de Thibaut Pinot… bref des Français brillants.
On a moins aimé…
Ou plutôt on n’a pas compris, la stratégie de course des Movistar sur les dernières étapes de la Vuelta. Alejandro Valverde n’était qu’à 25 secondes de Simon Yates après la 18e étape. Le lendemain, on voit aux avants-poste la Movistar durcir la première partie de la Rabassa. Pourquoi ne pas avoir imprimer un faux-train? Résultat: plusieurs coureurs de la formation espagnole craquent… La Movistar disposait pourtant de plusieurs atouts
Movistar – Vuelta 2018 | © Sirotti
Tour de Toscane, course de préparation aux Mondiaux. Une première boucle puis 3 autres avec la difficulté majeure avant l’arrivée à Pontedera. Une course à enjeux et pourtant des routes étroites, normal, mais face aux coureurs, des voitures, des poids lourds visiblement bloqués au dernier moment. On se souvient d’accidents graves, voir une course de ce niveau moins bien pilotée qu’uen cyclosportive, en Italie, ça fait frémir.