On a aimé / On a moins aimé

On a aimé, 

La reprise de Stig Broeckx. Le coureur belge (ex-Lotto Soudal) avait chuté au Tour de Belgique en mai 2016. Il a subi de graves dommages au cerveau et il a été déclaré en état végétatif après avoir passé plus de 6 mois dans le coma. Stig Broeckx a dû re-apprendre quelques activités quotidiennes, dont parler, et marcher. Cette semaine, il a repris le vélo (VTT) pour une sortie de 40 km. « La victoire » la plus grande de sa carrière.

Stig Broeckx | © Nieuwsblad

L’esthétique de la cinquième manche de la Coupe du Monde disputée à Coxyde (Koksijde pour les Flamands), tout au bord de la mer du nord. Du vélo dans le sable qui permet aux coureurs de mettre en valeur: l’équilibre, la cadence de pédalage, le sens des trajectoires, tout en restant propres d’un bout à l’autre de la course. Alternance de sable, beaucoup, de passages bucoliques et automnaux et de macadam, Coxyde est un circuit particulier, mais les meilleurs sont là, en tout cas, chez les hommes. Si on ajoute l’enthousiasme du public, la fête est totale.

Théo Thomas 4ème à Coxyde | © Coline Briquet

Les performances prometteuses des jeunes Français. Toujours à Coxyde, les jeunes Français ont brillé. D’abord chez les juniors, Théo Thomas vient prendre la médaille en chocolat. Un résultat encourageant pour ce jeune coureur qui a eu du mal à trouver le rythme du niveau international depuis le début de la saison. L’autre bonne performance nous vient une nouvelle fois du Breton Antoine Benoist (Chazal Canyon), second dans la catégorie espoirs. Il accumule les podiums, uniquement la victoire internationale lui échappe pour le moment. N’oublions pas qu’il est seulement espoirs deuxième année. Vivement la suite…

Elena Cecchini sur Zwift | © E.Cecchini

L’évènement Zwift de Canyon-Sram. L’équipe féminine Canyon-Sram est depuis quelques années très attachée à la « Zwift Academy ». En effet, chaque saison une nouvelle recrue intègre l’équipe via une compétition de home-trainer sur Zwift. De plus, de nombreux évènements sont organisés, comme 1h d’home-trainer à 17 heures cet après-midi. Ce qui permet aux nombreux fans de rouler de manière virtuelle avec les cyclistes professionnelles de la formation Canyon-Sram. Rejoignez-les !

On a moins aimé, 

L’absence d’une normative claire pour éviter les accidents comme celui de Stig Broeckx. Sa chute, et d’autres graves chutes les dernières années, malheureusement ne sont pas suffisantes pour que l’UCI mette en place une normative rigoureuse afin de protéger les coureurs des véhicules (motos et voitures). Nous constatons que le nombre de véhicules en course ne diminue pas proportionnellement au nombre de coureurs (nous rappelons qu’en 2018 nous avons diminué d’un coureur le nombre de cyclistes par équipe en course).

Steve Chainel coupe un peu | © PC Photography

Le manque des meilleurs élites Français à Coxyde. Du vélo dans le sable ? Les Belges et les Hollandais aiment ça et sont réputés pour être difficiles à battre sur ce terrain. Côté Français, il manquait les grosses pointures. Etaient présents au départ Fabien Canal et Alois Falenta (Safir Ganova), Yan Gras (Chazal Canyon), Lucas et Joshua Dubau (Peltrax), David Menut (Creuse Oxygene), Mathieu Boulo et Valentin Humbert. Steve Chainel a préféré faire l’impasse suite à plusieurs contre-performances. Il est actuellement en Espagne pour effectuer un stage dans de bonnes conditions, et s’éloigner des compétitions quelques jours. Qui de Francis Mourey ? Le vainqueur des deux premières manches de la Coupe de France de cyclo-cross.

Antoine Benoist à Coxyde | © BD Foto’s

Quand on voit les bons résultats des jeunes Français dans les sous-bois on aimerait que la fédération française de cyclisme envoie une équipe de France systématiquement. A l’image de la manche de Tabor il y a 8 jours où les juniors et espoirs Français n’étaient pas présents. A l’exception d’Antoine Benoist (Chazal Canyon) et d’Eddy Finé (Villefranche Beaujolais) qui avaient fait le déplacement de leur côté.