On a aimé,
Le geste de John Degenkolb auprès de l’organisation de Paris-Roubaix Juniors. Déjà devenu ambassadeur des « Amis de Paris-Roubaix », l’Allemand de l’équipe Trek-Segafredo a affirmé encore plus son soutient à la classique pavée. En effet, il manquait des financements pour l’organisation de la course, le coureur a alors décidé de mettre en place une campagne de financement participatif au cours de laquelle il souhaiteait recueillir 10 000 €. Ce dernier y a d’ailleurs déjà contribué à une hauteur de 2 500 €. John Degenkolb explique ainsi que si le cyclisme veut un avenir durable, il est important de donner de telles courses aux jeunes. Une cagnotte qui a encore une fois prouvé le soutient du monde du cyclisme à ces courses importantes puisque la cagnotte a déjà atteint son objectif et l’a même dépassé.
L’initiative du sauveur de Paris-Roubaix junior : John Degenkolb | © gofundme
Les victoires de l’équipe Deceuninck Quick-Step en Colombie. La formation de Patrick Lefevere ne laisse rien sur son chemin lors du Tour de Colombie. Battue de 8 secondes par EF Education First sur le contre-la-montre par équipes, Alvaro Hodeg s’est imposé au sprint lors de la deuxième étape. Il sera imité par ses coéquipiers Bob Jungels et Julian Alaphilippe. A ajouter à cela la victoire en France de Philippe Gilbert au Tour de la Provence. Les « loups » font déjà mal. Au final, J Alaphilippe est le premier non Colombien, 7ème.
La belle récolte de l’équipe Deceuninck Quick-Step | © Getty Sport
Le lancement du nouveau team cyclosport autour du club de Nîmes cyclisme. 26 coureurs au total, pas tous dotés des vélos Trek, mais ça devrait venir ! Qui plus est, un club VTT qui évoluera au niveau national. Petit à petit, le cyclosport se structure, des épreuves labélisées à un partenaire comme Corima, Poli, etc… Des teams de plus en plus nombreux, ça bouge et la concurrence tire tout le monde vers le haut, sachant qu’en cyclosportives, la notion de course par équipe ou par club, c’est plus que limité. Interview de Jérôme Hannoye, le manager, à suivre sur Vélo 101 dès ce mercredi 20 février.
La magnifique mise en scène de la 4ème édition du Tour de La Provence. Par ordre d’apparition à l’antenne, un départ aux Saintes Maries de la mer dans l’esprit flamenco, sud, tauromachie, ensuite direction les bords de Méditerranée : Istres, La Ciotat et des paysages de Giono à couper le souffle et une arrivée typée F1 au Castellet. Vous en voulez encore ? Avignon le dimanche pour la 4ème étape, son festival et son Palais des Papes comme rampe de lancement puis Le Luberon, le presque Ventoux, et une arrivée majestueuse à Aix-en-Provence. On rajoute une pincée d’essentiel, une météo digne d’une course au soleil et des images télé splendides, plus un maillot de leader « déja collector » et un trophée qui sort de l’ordinaire. Un seul mot : BRAVO à toute l’équipe d’organisation.
Le maillot de leader du Tour de la Provence 2019 | © Tour de la Provence
On a moins aimé,
Les deuxième, troisième et même quatrième étapes du Tour de La Provence où la Groupama-FDJ est à chaque fois en surnombre : Rudy Molard, David Gaudu, Thibaut Pinot, et au final, rien dans la musette, si ce n’est la maillot du meilleur jeune pour David Gaudu, un moindre mal. Mais on sentait le maître tacticien Cyrille Guimard, circonspect, pour le moins, dommage, de belles occasions manquées.
Les paroles de Thierry Gouvenou (directeur des courses d’ASO) quant à une possible création d’un Paris-Roubaix féminin. Selon lui, « le peloton n’est pas très dense (…) il n’y a pas beaucoup de femmes dans le peloton. » Megan Guarnier (Boels Dolmans) et beaucoup d’autres féminines comme la Française Audrey Cordon-Ragot (Trek Segafredo) ne sont pas du même avis et répliquent « Si les hommes font ça, nous pouvons aussi le faire. » Encore une marque du fossé entre le cyclisme professionnel masculin et féminin. Nul doute que cette épreuve pourrait être aussi spectaculaire chez les femmes.
Les mots de Thierry Gouvenou | © Rouleur