On a aimé,
Les bretons vainqueurs du chrono de relais mixte | © FFC
Le relais mixte au Championnat de France de l’Avenir. A l’image de celui des Championnats d’Europe Elite, un relais mixte a vu le jour lors du France Avenir à Beauvais. Il est réservé à la catégorie des juniors avec 3 filles et 3 garçons avec le même format qu’aux Europes : le trio hommes s’élancent et donnent le relais aux femmes. Une discipline qui plait, qui était belle à voir même chez les jeunes et qui apporte de la modernité au cyclisme comme on peut le voir déjà en VTT ou même en biathlon.
Clément Champoussin au bout de lui-même | © Tour de l’Avenir
Le bon comportement de Clément Champoussin sur le Tour de l’Avenir. Le coureur du Chambéry Cyclisme Formation a montré de belles choses sur cette épreuve de référence chez les espoirs. Il termine à la 4ème place du classement général. Quand l’on voit le palmarès de cette course les noms ne manquent pas. Si l’on cite les 5 derniers vainqueurs du classement général vous comprendrez : Miguel Angel Lopez en 2014, Marc Soler en 2015, David Gaudu en 2016, Egan Bernal en 2017 et Tadej Pogacar en 2018. Ils font tous désormais partie d’une équipe World Tour et figurent dans le haut des classements dès que la route s’élève. On parle de beaucoup de pépites en ce moment et bien Clément Champoussin en fait partie. Sans oublier les quelques jours en jaune pour le Savoyard Simon Guglielmi, membre de la Conti Groupama-FDJ.
Le podium final avec les champions de demain | © Tour de l’Avenir
Sur la même idée, le formidable révélateur de talents qu’est de plus en plus le Tour de l’Avenir. Une victoire Hongroise le samedi avec Attila Valter, l’Equateur avec Jefferson Cepeda le dimanche, en passant par les coureurs du centre mondial du cyclisme à Aigle, Erythréens, Colombiens, Irlandais, Autrichiens, … Les équipes pros du World Tour ne s’y trompent pas, en ayant déjà signé ces jeunes pousses pour leur équipe développement voir déjà pour la numéro une, comme la Jumbo-Visma avec le vainqueur Tobias Foss, le Norvégien. On aurait aimé voir le Britannique Thomas Pidcock, contraint à l’abandon suite à une chute, à la lutte jusqu’au bout.
Un Paris-Brest après l’épreuve évidemment | © SaintGermain En Laye Cyclotourisme
L’édition 2019 du Paris-Brest-Paris, couru dans des conditions météo favorables c’est-à-dire sans pluie. Un parfait résumé de la vie avec de bons moments, des moments difficiles, des aventures humaines, de l’entraide, des souvenirs pour les 4 années à venir. Bravo à tous les finishers qu’ils aient mis 43 heures ou pratiquement le double. On vous invite à lire ces expériences sur notre forum, là où beaucoup de ces guerriers racontent leurs aventures. Ils, elles sont de vrais misters de l’ouest : https://www.velo101.com/forum/voirsujet/le-fameux-paris-brest-paris–43965/page:6
On a moins aimé,
La sixième étape du Tour de l’Avenir. Les tricolores ont vécu une journée difficile lors de la sixième étape du Tour de l’Avenir courue sous des conditions exécrables. Le peloton a été scindé en deux et la totalité des coureurs de l’équipe de France dont le porteur du maillot jaune Simon Guglielmi n’étaient pas dans le groupe de tête. Une situation qu’ils ne pourront pas changer et qui coûte cher : 2’35’’ de concédées pour Clément Champoussin et 3’15’’ pour Simon Guglielmi. Ils ont fait une erreur mais on très bien réagi par la suite, en témoigne la belle 4ème place au général de Clément Champoussin, même si on aurait aimé voir une victoire française.
Benoit Cosnefroy vainqueur du Tour du Limousin 2019 | © Tour du Limousin
On soulignait l’amélioration en ce qui concerne le respect de l’environnement sur les courses du World Tour la semaine passée. Sur le Tour du Limousin, bien obligés de revoir notre copie. En cause ? Les trois coureurs échappés lors de la dernière étape, on est à un peu plus de 70 kilomètres de l’arrivée, le sprint intermédiaire venait d’avoir lieu, on arrive au ravito et ces trois cochons balancent tout ce qu’ils ont dans les poches juste sur la route sans faire l’effort de les lancer au moins à des spectateurs. Comme ça, ils sont sûrs que les gels seront bien écrasés par les voitures, histoire d’en rajouter, décidemment, il y a encore du boulot et pas forcément chez les plus grands coureurs. On retiendra le geste du coureur Astana, un World Tour lui, qui lors de la deuxième étape de la Vuelta, prend la peine de donner directement son bidon à un spectateur.