On a aimé,
Le maillot arc-en-ciel de Mads Pedersen | © Trek Segafredo
La classe en arc-en-ciel de Mads Pedersen. Encore en plein rêve sur son petit nuage après avoir été sacré Champion du Monde dimanche dernier, la Trek-Segafredo n’a pas trainé. 3, 2, 1 top chrono et voilà une tenue très classe, sobre, avec respect du maillot arc-en-ciel et des sponsors principaux. Un super Trek lui a aussi été confectionné et il a la chance de rouler avec dès maintenant pour ses dernières courses de la saison.
Arkéa-Samsic voit grand pour 2020 | © Arkéa-Samsic
Le recrutement d’Arkéa-Samsic. La formation d’Emmanuel Hubert est très active sur le marché des transferts en ayant misé sur des coureurs d’expérience de qualité. L’équipe bretonne version 2020 est susceptible de s’imposer sur tous les terrains et montre une grosse évolution depuis quelques années. En chef de file, Nairo Quintana et le Champion de France Warren Barguil lorsque la route s’élèvera et Nacer Bouhanni pour les sprints, s’il retrouve la « grinta » qu’il a en lui.
Interview de Cédric Vasseur au pied du Ventoux | © Vélo 101
L’excellent partenariat entre Cofidis et Michelin sur le développement des pneus et boyaux qui a conduit à l’arrivée de la gamme Michelin Power. Entamée depuis 2018, on sent une coopération intense, efficace et sans frein. Le fruit de tout ça, ce sont les succès de l’équipe cette année, 20 exactement, en particulier ceux de Christophe Laporte au sprint et sur le contre-la-montre (Michelin Power TT). On sent que chaque partie est humble, pour le manufacturier et demanderesse, pour l’équipe Cofidis. A la question : le pneumatique peut-il faire perdre la course, à défaut de la faire gagner ? Alain Delcourt, le chef designer nous a répondu : « non seulement, il peut la faire perdre, mais l’objectif, c’est qu’il la fasse gagner ». Le World Tour a trop souvent fait perdre la tête aux équipes qui ont d’abord pensé à prendre un chèque avant de choisir les produits performants (quitte à les prendre ensuite, avec maquillage adéquat!), alors voir une telle relation entre entités Françaises, ça fait plaisir. Deux détails qui n’en sont pas évidemment à ce niveau-là, Michelin et Cofidis ont prolongé jusqu’en 2021 et il ne nous étonnerait pas qu’Elia Viviani fasse déjà quelques recours de roues supplémentaires, avec des boyaux Michelin Power.
On a moins aimé,
Les excuses de Florian Sénéchal | © Capture Twitter
La claque de Sénéchal. On sait qu’un sprint peut être houleux mais là c’était une fois la ligne passée que ça a « claqué fort ». Et c’est le cas de le dire, poisson-pilote d’Alvaro Hodeg sur le Munsterland Giro jeudi dernier, Florian Sénéchal s’est retourné après avoir terminé son travail à quelques mètres de la ligne, ce qui l’a déséquilibré et fait tomber après avoir touché la roue de Max Walscheid. Après l’arrivée encore plein d’énervement il a donné une claque au coureur Allemand. La honte, on peut le dire. Son équipe a fait le nécessaire en le sanctionnant et lui-même s’est excusé sur les réseaux sociaux en qualifiant son action « d’inacceptable et que ça ne représente pas qui il est ». Une fois ok, mais qu’on ne revoit plus ce type d’attitude, loin de l’esprit du cyclisme.
Michaël Gallego suspendu 4 ans | © Patrick
Michaël Gallego, bien connu entre autres sur les montées chronométrées qu’il matait comme il voulait, est suspendu pour 4 ans par l’AFLD. La liste des produits en cause est suffisamment longue pour assurer qu’il ne roulait pas tout seul. Un de moins, tant mieux, « garçon, la suite », on rappelle que sur les montées chrono, le vainqueur remporte la plupart du temps du matériel, tout ça pour ça, c’est effarant, dégoûtant et pas seulement pour ceux à qui il aura volé des podiums. Vous pouvez trouver plus de détails ici : http://lesportdauphinois.com/2019/09/21/mickael-gallego-route-decime/