On a aimé,
Romain Bardet sur Paris-Nice | © KBLB
Les coups de gueule du type celui de Romain Bardet après l’étape d’Apt où il regrettait l’effet contraire donné par Paris-Nice qui continuait alors qu’une pandémie grave se répand un peu partout. Lewis Hamilton a fait de même en formule 1, heureusement, même si ça crée un vide, mais il y a des choses plus importantes. Les organisateurs, l’UCI et les autorités ont choisi d’écourter ce qui devenait choquant.
Chris Froome profite des petites choses | © C.Froome
On a aimé et on aimerait que la saison vélo, la saison sportive, la vie tout simplement reprenne son droit le plus vite possible. L’attente risque d’être longue, pénible, difficile. Le sport à ça de magique qu’il fait oublier plein de choses, alors souhaitons que la saison reprenne son cours, quand?, au plus vite et surtout au mieux et au meilleur de l’environnement sanitaire.
Quintana plein de joie | © Paris-Nice
La joie de Nairo Quintana. Depuis le début de la saison on peut voir un Nairo Quintana épanoui dans sa nouvelle équipe, et les résultats le montrent. Samedi il a une nouvelle fois démontré qu’il faisait partie des meilleurs en ce début de saison en remportant la dernière étape de Paris-Nice en solitaire. C’est tout sourire qu’il a arrosé de champagne tout le staff de son équipe. Une belle image dans cette période délicate.
On a moins aimé,
Tejay Van Garderen quitte Paris-Nice | © TVG
L’attitude de Tejay Van Garderen (EF Pro Cycling) qui a abandonné ses copains et notamment Sergio Higuita qui jouait la gagne. La raison ? Le président Trump ayant annoncé un blocus des citoyens Européens donc pas les Américains à partir du vendredi 13 Mars. Lui a décidé de quitter tout le monde pour rentrer avant tout le monde, on a bien dit le cyclisme est un sport individuel qui se gagne en équipe. TVG n’a pas été un TGV de l’esprit d’équipe sur le coup.
Marion Sicot avoue avoir consommé de l’EPO | © Capture Twitter
L’affaire de Marion Sicot. La cycliste Marion Sicot a avoué avoir commandé et s’être injecté de l’EPO en Juin dernier, après avoir été contrôlé positive durant l’été. Dans un reportage réalisé par Stade 2 elle explique une sorte d’emprise de la part de son manager d’équipe, qui lui demandait des photos en sous-vêtements chaque semaine, « pour suivre l’évolution de sa forme ». Femme sous emprise, peut-être, mais l’acte reste le même et n’est pas pardonnable. Cela vient mettre un bâton dans les roues du cyclisme féminin, qui est en plein essor aujourd’hui.