Cher Père Noël. Il est peut-être un peu tard pour te confier ma lettre, mais en nos temps modernes, où tout va tellement plus vite, tu recevras cet email à peine posté, ce qui te permettra de répondre à ma requête dans les temps. A vrai dire, tu n’auras nul besoin de te presser car ce que je désire ne se glisse pas au pied du sapin mais se savoure toute une année. Avec délectation et sans modération. Déjà, tu m’as bien gâté cette année. Tu m’as offert une riche saison de vélo, pleine d’émotions. De quoi alimenter mes rêves tout l’hiver à partir des beaux souvenirs de l’année écoulée.
J’ai vibré au retour d’Armstrong, frissonné aux perfs de Chavanel, bondi aux succès de Cavendish, crié à la victoire des Bleus aux Mondiaux sur piste, tremblé quand Contador a flanché sur Paris-Nice, frémi au triplé de Boonen sur Paris-Roubaix, savouré le panache de Schleck vers Liège. J’ai adoré suivre le Giro du Centenaire, frissonné tout au long du Tour de France, trépidé durant la Vuelta. J’ai applaudi le sacre d’Evans à Mendrisio – je ne parle même pas de celui de Sicard la veille. J’ai été ému par les victoires de Gilbert à Tours puis en Lombardie. Et puis il y a eu le Mondial de Canberra : le sacre de Schurter en cross-country, ceux de Peat et de Ragot en descente ! Oh, je n’ai pas tout aimé dans cette saison. Tu sais bien ce qui me déplaît. Mais 2009 aura été un grand cru, et gourmand comme je le suis, j’attends une saison 2010 aussi captivante.
Alors, cher Père Noël, si tu pouvais t’arranger pour nous offrir une année 2010 à nouveau très passionnante, voilà qui suffirait à me combler de bonheur. Malgré ma demande tardive, je ne doute pas un instant de ta ponctualité et je suis persuadé qu’à l’heure où retentiront les premiers coups de pédales, d’ici quelques semaines, mon vœu sera exaucé. Te remerciant par avance pour cette belle saison 2010 que tu m’apporteras, toute l’équipe de Vélo 101 se joint à moi pour te souhaiter un très joyeux Noël.