« Fini le temps des trains de la Saeco et de la Fassa Bortolo. Les trois derniers sprints massifs ont montré une nouvelle tendance, plus aucune équipe n’arrive à tenir en respect le reste du peloton pour la préparation du sprint. Depuis ce début de Tour, toutes les équipes qui ont mené les 3 derniers kilomètres ont échoué dans leur quête de la victoire. A chaque fois, le train déraille, car il se met trop tôt en route. Lundi, l’équipe HTC-Columbia s’est retrouvée prise à la gorge. Renshaw était livré à lui-même à 800 derniers mètres. Résultat, aux 500 mètres l’Australien est cuit, mais doit continuer jusqu’aux derniers 200 mètres pour descendre son passager à la gare d’arrivée, Mark Cavendish. Petacchi a bien joué, il a senti la décélération et a anticipé le sprint. Les HTC-Columbia pas assez costaud, d’autres équipes prennent les choses en main, sans pour autant avoir plus de succès. Hier, devant la faillite des Columbia, les « boys » de Tyler Farrar se sont mis à la manœuvre. David Millar a fait son job, mais le relais de Julian Dean ne fût qu’un pétard mouillé. En bout de course, Dean a ralenti le paquet dans les 300 derniers mètres. Farrar assis, a subi comme Cavendish la veille, les assauts d’autres coureurs. Il s’est fait ainsi déborder en bonne et due forme par des coureurs lancés à toute allure de l’autre côté de la chaussée. Le rôle d’une rampe de lancement pèse pour 50% dans le succès d’un sprinteur. Mais, cette année, il semble qu’il manque, à chaque fois, un étage à la fusée. »
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