Cette période est toujours particulière compte tenu de mon métier.
En effet je suis moniteur de ski, avec les avantages et inconvénients que cela comporte pour le Cyclosport.
Avant tout, j’ai la chance de travailler en pratiquant mon autre sport passion. Je trouve le ski alpin complémentaire et le rythme de l’enseignement me permet de maintenir une forme physique intéressante. J’évolue en altitude, avec des journées où je navigue entre 1800m et 2600m et des nuits où je dors à 1800m. Un avantage que je trouve indéniable.
Nos saisons de ski sont découpées entre les périodes dîtes ‘’creuses’’ (janvier), et les périodes de vacances scolaires (Noël, février). J’organise mes entrainements cyclistes en fonction de ces contraintes.
© William Turnes
Après une reprise début novembre, je me lance dans mon hiver avec une petite base.
C’est d’abord 2 semaines de home trainer à Noël qui viennent entamer les hostilités avant les 5 semaines de creux sur les pistes.
Lors de mes ‘’grosses saisons’’ je partais 3 à 4 semaines dans le sud en janvier. Je pouvais ainsi être performant fin mars (2ème de La Corima en 2016).
Depuis l’an dernier, j’opte pour un début de saison plus tardif. Cela m’apporte plus de confort et des contraintes moins draconiennes.
Cette année en janvier je skie jusqu’à midi puis je file dans la vallée pour rouler. Des conditions souvent rudes mais efficaces. J’augmente progressivement mes sorties (jusqu’à 4 heures).
J’augmente ainsi mes bases foncières avant mes 4 semaines de home trainer inévitables du mois prochain.
Sans grand enthousiasme, je ponctue mes semaines par 2 à 3 séances de gainage, abdos, pompes, étirements…
Vous comprendrez donc aisément qu’en matière d’entrainements cyclistes j’attends le printemps avec impatience. Même si étrangement, je sens que j’assimile de mieux en mieux ce rythme que je m’impose. Selon moi, le secret pour garder la motivation réside dans les projets et les objectifs que je me fixe.
La nouveauté est ce qui m’anime… Repartir sur des saisons quasiment identiques ne m’intéresse pas. En revanche, les découvertes me donnent l’envie de maintenir le cap.
Fin 2018, c’est le contre la montre qui est venu m’inspirer. Je suis donc reparti à souffrir cet hiver en vue d’un nouveau programme. Je n’ai jamais travaillé la discipline et les entrainements spécifiques vont me redonner ce goût de la découverte. L’aspect matériel, technique, ergonomique… sont aussi de la partie.
© William Turnes
2019 devrait s’organiser autour de 4 ou 5 manches UCI Granfondo world Series, avec le chrono et la course en ligne à chaque déplacement. Essentiellement des destinations étrangères (Grèce, Angleterre, Slovénie…), ce qui ne gâche rien aux plaisirs.
En préparation je coche des Cyclosportives Française de moyenne montagne, donc plus roulantes qu’à mes habitudes.
Les championnats régionaux et nationaux sont envisageables dans les 2 disciplines, ainsi que les mondiaux en Pologne (pour lesquels, je suis déjà qualifié).
Pour la fin de saison, je lorgne également sur une haute route de 3 jours : Le Mexique me fait de l’œil !
Les semaines à venir seront décisives car mon programme se concrétisera en fonction des partenariats et du budget que je trouverai.
Je serai toujours ambassadeur de mon territoire La Maurienne ainsi que de ma station La Toussuire. J’aimerais étoffer mon rôle pour promouvoir notre exceptionnelle vallée, lieu incontournable pour la pratique du cyclisme de montagne. Quelques actions devraient voir le jour prochainement…
Je renouvelle mon engagement avec la « Blue team » des ambassadeurs des écoles de ski internationales (ESI). J’ai pu récemment participer à un film promotionnel qui ‘’en jette’’ je trouve !
Une nouvelle expérience très sympa et en parfait accord avec mes convictions. D’ailleurs, je suis très satisfait d’avoir tissé des liens forts et cohérents autours de mes défis sportifs.
Depuis quelques saisons, je reçois le soutien de beaucoup d’acteurs économiques qui me permettent d’enchainer des saisons de rêves.
En Cyclosport, le panel d’épreuves de qualités est devenu tellement riche qu’il est aisé de se concocter un programme toujours différent. Tout mettre bout à bout, pour le construire est un pari qui fait aussi partie des challenges qui me font vibrer.
© William Turnes
Au niveau matériel :
– Mon nouvel équipementier textile sera ROSTI
– Casque EKOI
– Je roulerai sur Pinarello F10 financé par Le restaurant du Chamois (Toussuire) et préparé par le magasin DVélos Chambéry
– Chaussures Mavic
– Roues (en cours ?).
Je reste fidèle :
– Au coaching de Pierre Bourlot.
– A mon osthéopathe Gilles Bonne.
– Mon diététicien Pierrick Fontaine.
Pour l’instant pas de coup de cœur ou de coup de gueule à déclarer… Je suis en période d’hibernation ! Mais je ne dors qu’à moitié.