On a aimé,
Le sprint victorieux d’Arnaud Démare. Le Picard Arnaud Démare (Groupama-FDJ) s’est adjugé Milan-Turin après un finish parfait de son équipe. Miles Scotson, Ramon Sinkeldam et Jacopo Guarnieri, les membres de son train, ont réalisé un gros travail jusqu’à déposer Démare aux 300 mètres. Il a ensuite fait parler toute sa puissance sur un sprint entre hommes forts, pour devancer Caleb Ewan et Wout Van Aert.
Arnaud Démare vainqueur de Milan Turin | © Sirotti
Mads Pedersen qui profite de son maillot arc-en-ciel. En cette saison si spéciale avec peu de courses, quel plaisir de voir le Danois Mads Pedersen (Trek-Segafredo) lever les bras. C’était sur la deuxième étape du Tour de Pologne, où il vient coiffer Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) sur la ligne.
Pedersen coiffe Ackermann | © Getty Sport
Le courage et la volonté inébranlable des organisateurs des épreuves de ce début de mois d’Août. Cahier des charges drastique, pression de tous les côtés, bénévoles à remobiliser comme les partenaires,… Il en faut du courage aux organisateurs pour relancer la machine et dans un contexte post-confinement ou pas tout à fait. La menace reste forte, portez le masque et respectez les règles.
Ineos au départ de la route d’Occitanie en hommage à Nicolas Portal | © Ineos
L’hommage rendu à Nicolas Portal au départ de la dernière étape de la route d’Occitanie, chez lui dans le Gers. Trop tôt disparu début Mars, comme s’il n’avait pas voulu voir la covid, synonyme d’éloignement des personnes, d’absence momentanée de chaleur entre les êtres, Nicolas Portal va manquer tout cet été et sa gestion des égos chez Inéos, peut-être encore un peu plus.
On a moins aimé,
La sécurité à l’arrivée du Tour de Pologne. Chaotique, voilà comment nous pouvons qualifier l’arrivée de la première étape en Pologne. Certes Dylan Groenewegen (Jumbo-Visma) a commis une grave faute en se rabattant sur Fabio Jakobsen (Deceuninck Quick Step), ce qui a entrainé une chute très impressionnante. Mais il est important de noter que faire des arrivées en descente, et placer les barrières sur la route est dangereux et que la sécurité des coureurs prime. Merci à l’UCI de ne pas fermer les yeux là-dessus.
Alaphilippe 2ème de MSR | © Getty Sport
Le trop grand nombre de soucis matériel de Julian Alaphilippe, depuis la reprise aux Strade Bianche, pas d’excuse, mais si c’est bien une crevaison à 30km de l’arrivée de Milan San Remo, dommage car le peu mais quand même d’énergie dilapidée, c’est toujours un petit moins lors d’un sprint aussi serré que celui avec Wout Van Aert, qui méritait tout à fait sa victoire à San Remo.