On a aimé,
Guillaume Martin sur les routes du Dauphiné | © Mathilde LAzou
Guillaume Martin qui tient tête aux cadors. Le coureur Français de 27 ans a impressionné tout le monde sur les routes du Critérium du Dauphiné. Déjà 3ème au sommet du Mont-Ventoux début Août, il a terminé tous les jours avec les favoris sur les étapes de montagne du Dauphiné. Encore mieux, quand Roglic accélère pour déposer tout le monde, il a été le seul en mesure de répondre pour tenter de revenir sur lui. Au final une belle troisième place au général, ça promet de belles choses sur le Tour et ça fait plaisir !
Jumbo-Visma aux commandes | © ASO – A.Broadway
Jumbo-Visma sur tous les tableaux. Vous les avez beaucoup vu lever les bras, ce n’est pas qu’une impression. Entre les trois victoires de Primoz Roglic sur le Tour de l’Ain et le Dauphiné, les trois de Wout Van Aert avec l’enchainement Strade Bianche – Milan San Remo – 1ère étape du Dauphiné, ou encore le succès de George Bennett sur le Gran Piemonte et sa seconde place sur un Monument au Tour de Lombardie, la Jumbo-Visma est plutôt dans une bonne spirale ! Sans oublier la victoire de Sepp Kuss, équipier modèle de Roglic, sur la dernière étape du Dauphiné hier. Comment expliquer la domination de cette formation depuis la reprise ? Des coureurs qui n’ont pas été contraint à s’arrêter de rouler dehors pendant le confinement ? Un stage altitude à Tignes déjà bénéfique ?
Froome en second rideau | © Getty Images
Le teasing involontaire qu’à crée le Critérium du Dauphiné, certes raccourci (heureusement, sinon on n’avait plus de favoris après 7 jours de course). Quid des inéos, où Chris Froome et Geraint Thomas n’ont pas paru être en mesure d’équilibrer les forces supérieures de Jumbo-Visma. Les jumbo justement ou Steven Kruijswijk, et Primoz Roglic à l’abandon le dernier jour ont bien assuré au début mais moins rassuré lors des deux dernières étapes. Sans compter les Pogacar, les Movistar pas encore ou pas du tout dans le coup. Sans compter les équipes Françaises. A suivre.
On a moins aimé,
Les coureurs remontés après une descente chaotique au Dauphiné | © Capture Twitter
Descente chaotique au Dauphiné. Dans la première descente de la 4ème étape du Dauphiné une chute est survenue et deux prétendants au classement général ont vu leurs chances s’envoler. Andre Greipel est surpris de la non-réaction des coureurs et rappelle qu’il est important d’avoir une bonne sécurité de la part de l’organisation, il assure avoir « risquer sa santé juste pour atteindre le bas de la descente ». Neutraliser les descentes n’est sûrement pas une solution mais peut-être éviter d’envoyer 130 coureurs sur des routes dangereuses, surtout au début de course où tout le monde est présent. Hier sur le dernier jour de course au Dauphiné les coureurs ont pris la décision de réaliser la première descente doucement, en se neutralisant, afin de montrer leur mécontentement à l’organisation.
Remco Evenepoel blessé | © Getty Sport
La chute de Remco Evenepoel. A une cinquantaine de kilomètres de la fin du Tour de Lombardie, le Belge Remco Evenepoel (Deceuninck Quick Step) a terminé dans le ravin après une sortie de route. On trouve dommage la durée qu’il a fallu pour qu’il soit secouru. Pendant de longues minutes il était seul dans le ravin en contre-bas, il s’en sort avec une fracture du bassin et une contusion au poumon, mais n’a heureusement jamais perdu connaissance. Pourquoi il n’y avait pas de matelas sur ce pont en pierre, en plein virage dans une descente ?
Thibaut Pinot a tout donné jusqu’au bout | © Critérium du Dauphiné
L’attitude de Thibaut Pinot sur la dernière étape du Dauphiné. Rappel des faits : le maillot jaune lui est tombé dessus après l’abandon de Primoz Roglic. Les favoris sont regroupés avant la côte de Domancy. 2 échappés, pas dangereux au général, on fait mener le dernier équipier Sebastien Reichenbach qui va vite exploser. Et dès les premières attaques : Lopez, Martinez… T.Pinot qui explose et perd ses moyens, bidon de ravito explosé « à la Voeckler en 2011 », comme si la victoire toute proche était toujours trop lointaine. Le coureur Franc comtois s’est ensuite repris, bien aidé par la colonie Française, mais dommage de ne pas marquer les esprits plus positivement.