Grandes histoires ou petites histoires, histoires historiques ou histoires insolites, histoires drôles ou histoires graves, au moment de prendre de la hauteur sur la saison 2010, nous avons retenu 101 d’entre elles. Elles sont marquantes, anecdotiques ou coquasses, voilà les 101 histoires qui ont fait 2010. A découvrir chaque jour jusqu’au 31 décembre.
Oscar Freire remporte la dernière de Paris-Tours sur l’avenue de Grammont
Tours, dimanche 10 octobre, Paris-Tours. Historiquement, Paris-Tours demeure la classique des sprinteurs, sa dernière ligne droite de 2 700 mètres ayant l’apparence d’un tapis rouge pour les coureurs rapides au sprint. L’avenue de Grammont vit malheureusement ses dernières heures sur la classique française puisqu’elle sera rendue impossible d’accès l’an prochain avec l’installation à Tours du tramway. Le retard pris par les travaux sur l’avenue tourangelle a offert un sursis d’une édition à Paris-Tours mais 2010 marque bel et bien la fin d’une histoire. Privés d’un dernier déboulé par Philippe Gilbert un an plus tôt, les sprinteurs prennent donc leur revanche pour ce qui est bien la dernière explication des finisseurs sur l’avenue de Grammont. De retour des Championnats du Monde, où il a regretté n’avoir pas eu les jambes nécessaires pour disputer le titre à Thor Hushovd, l’Espagnol Oscar Freire (Rabobank) s’impose. 2ème de Paris-Tours en 2001, 3ème en 2004 et 2007, 5ème en 2009, l’ancien champion du monde s’impose enfin devant Furlan et Steegmans.
Philippe Gilbert réalise un doublé extraordinaire en Lombardie
Côme, samedi 16 octobre, Tour de Lombardie. En conclusion d’une épatante saison 2010, il faut redoubler de courage dans une 104ème édition du Tour de Lombardie troublée par la pluie. Des conditions climatiques exécrables s’ajoutent à un parcours durci. Ce Tour de Lombardie sera la classique des feuilles mortes… et des routes gorgées d’eau. Passé à côté du titre mondial deux semaines plus tôt en raison d’un parcours qui ne lui convenait pas, Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) n’a pas oublié qu’il est le meilleur coureur du peloton en cette fin d’année. Il est l’homme à battre, celui qui s’échappe dans la descente glissante du Colma di Sormano, dont fait les frais Vincenzo Nibali, victime d’une glissade. Là, à 30 kilomètres du but, Philippe Gilbert s’échappe avec Michele Scarponi, qu’il abandonnera plus loin dans la côte de San Fermo della Battaglia, à 5 kilomètres de la ligne d’arrivée. Le puncheur wallon est inégalable sur un terrain aussi sélectif. Il s’en va chercher à Côme sa deuxième victoire consécutive dans le Tour de Lombardie. Avec la manière !
Le Tour de France 2011 à la conquête des cimes
Paris, mardi 19 octobre, présentation du Tour de France. Toujours prompts à offrir des parcours novateurs n’hésitant plus à s’écarter des sentiers battus, les organisateurs de la Grande Boucle dévoilent un tracé 2011 encore unique en son genre. La 98ème édition du Tour partira de l’île de Noirmoutier via une première étape en ligne suivie d’un contre-la-montre par équipes, lequel n’était plus arrivé aussi tôt dans la compétition depuis vingt ans. Après un large crochet par la Bretagne et ses routes piégeuses, le Tour de France mettra le cap sur les Pyrénées via le Massif Central. Une équité parfaite entre les massifs pyrénéens et alpestres sera alors proposée avec trois étapes consécutives dans un massif comme dans l’autre et l’ascension des cols les plus mythiques (le Tourmalet, Luz-Ardiden, le Plateau de Beille dans les Pyrénées, l’Izoard, le Galibier et l’Alpe d’Huez dans les Alpes). L’arrivée inédite au sommet centenaire du col du Galibier et le kilométrage chronométré le plus faible de l’histoire du Tour (41 kilomètres) seront autant d’ingrédients faisant du Tour 2011 une course inédite.