Maëlle, tu as terminé 11ème des Championnats de France à Lanarvily dimanche. C’est forcément une déception.
Oui je n’espérais pas ce résultat au départ de la course même si je savais que ça allait être compliqué car j’ai des petits soucis de santé depuis plusieurs semaines. Mais j’espérais que ça s’améliore, je n’y pensais pas trop, je suis dure avec moi-même alors je me disais que ça allait passer. J’avais la même envie et détermination au départ. Le circuit avait bien séché. J’aime pourtant ce type de circuit où l’on roule vite et avec du dénivelé.
Tu parlais de problèmes de santé. Quels ont-ils été ?
Depuis plusieurs semaines j’ai du mal à respirer quand je suis sur le vélo. Je me suis entraînée dans le froid et la pollution ce qui ne m’a pas facilité la tâche. Quand je fais un effort violent, je suis très gênée, je manque d’air, ça me comprime le thorax. C’est une sensation vraiment bizarre. J’ai rendez-vous chez des spécialistes prochainement pour essayer de trouver une solution.
As-tu été impressionnée par le niveau des Cadettes et des Juniors ?
Oui j’ai regardé ces deux courses. La course des Juniors Dames était particulièrement intéressante car il y a eu du suspense jusqu’à la fin. Il y a du beau monde qui arrive, c’est bien pour l’avenir. Ça nous pousse à travailler encore et encore et ne pas rester sur nos acquis. J’ai pu échanger à ce sujet avec mes coéquipières Gaëlle Poirier-Carreau (6ème) et Marion Sicot (15ème) qui font partie de la DN Biofrais depuis quelques mois
Globalement, comment as-tu trouvé l’organisation de ces Championnats de France ?
L’organisation et le public breton étaient fantastiques. C’est vraiment la culture du vélo là-bas, il y avait une grosse ambiance au bord du circuit.
Les sélections pour les dernières Coupes du Monde et les Mondiaux sont tombées et tu n’en fais pas partie.
Non, ma saison de cyclo-cross est terminée. Je ne suis pas à 100% alors ce n’est pas utile de rajouter des déplacements et de la fatigue pour aller faire une place anecdotique. Je préfère débrancher et trouver d’où vient ce problème respiratoire afin de repartir en pleine forme et encore plus motivée pour la saison sur route avec mon équipe.
Comment es-tu soutenue en cyclo-cross l’hiver ?
Je dois remercier le magasin Roue-Libre à Sallanches qui m’accompagne dans ma saison de cyclo-cross et qui est toujours disponible aux moindres soucis sur le vélo. Un grand merci tout particulier à Jérémy Laby. Mon équipe me met également à disposition des roues et un véhicule pour la saison de cyclo-cross.
Désormais place à la coupure entre les saisons de cyclo-cross et route.
Bien sûr, je vais faire une grosse coupure hivernale. Je pense que c’est indispensable car la saison sur route sera longue et chargée. Mais avant cela je dois me concentrer sur mes partiels toute la semaine. Actuellement je bosse mes cours de 8h à 21h. Et c’est peut-être bien plus dur que 4h de vélo !