Maëlle, comment as-tu géré l’enchaînement route-cyclo-cross ?
J’avais fait une bonne coupure en juillet afin de préparer ma saison de cyclo-cross. Après le Championnat d’Europe sur route à Plumelec, qui a été une belle fête du vélo et une belle façon de terminer mes années Juniors, je me suis reposée quelques jours avant de reprendre l’entraînement dans les sous-bois. J’effectue notamment du travail technique à l’entraînement, c’est très important en cyclo-cross, car ce sont des détails qui peuvent faire la différence.
Ta position sur ton vélo de cyclo-cross est-elle identique à ton vélo de route ?
Non, je n’ai pas la même position. Sur mon vélo de cyclo-cross je suis plus basse et aussi plus regroupée, de façon à piloter au mieux mon vélo. En cyclo-cross, je roule sur des vélos Focus de chez Roue Libre à Sallanches. J’en profite pour vraiment remercier Jérémy Laby, qui me soutient depuis déjà trois ans. Niveau braquets, tout dépend du profil du circuit et des conditions climatiques.
Qui s’occupe de ton matériel ?
Au quotidien, c’est mon père. C’est lui mon mécano sur les compétitions. Et dès que j’ai besoin, le magasin Roue Libre de Sallanches est toujours là pour me dépanner. Ils sont très réactifs et professionnels, j’ai vraiment de la chance de les avoir à côté de la maison.
Comment est étagée une semaine-type ?
Une semaine-type est composée d’une sortie de récupération le lundi, en milieu de semaine un bloc avec une séance cyclo-cross (avec du travail technique et physique), une petite séance de course à pied et une sortie endurance sur route. Le vendredi, je me repose pour bien récupérer avant la compétition du week-end. Je fais aussi plusieurs fois par semaine des petites sessions de renforcement musculaire.
Avant une course, que prends-tu au petit déjeuner ?
Je prends un petit-déjeuner normal avec un bon café et, quelques heures avant le départ, j’aime bien prendre du Spordej en collation.
Comment analyses-tu ta 2ème place en Coupe de France à Gervans ?
C’est une satisfaction que de terminer sur le podium car c’était le premier rendez-vous national, même si j’étais un peu déçue sur le coup de passer si près de la victoire. Il m’a manqué un peu d’expérience dans le final. Mais Marlène Petit mérite amplement cette victoire, je la connais bien et j’espère que ça lui servira de motivation supplémentaire pour la suite de la saison.
Le terrain, dans la Drôme, était un peu moins propice au cyclo-cross. Qu’en as-tu pensé ?
A Gervans, il y avait une très bonne organisation et un joli circuit, rapide. Ça roulait très vite, ce n’était pas facile de faire des écarts, mais la moindre faute technique pouvait nous coûter très cher. Le public était présent, c’est toujours plaisant de se sentir encouragée. Quelque soit le cyclo-cross, l’ambiance est toujours aussi bonne. C’est convivial, tout le monde trouve son plaisir : les spectateurs, les coureurs, les speakers, les photographes… Chaque dimanche, je me fais vraiment plaisir, et c’est pour ça que j’adore le cyclo-cross.
A quel niveau de forme estimes-tu te situer ?
J’ai de bonnes sensations actuellement, je sens que tout va bien. Je suis contente car de belles échéances arrivent. Je suis cette semaine en stage avec l’équipe de France à Pontchâteau pour effectuer un dernier bloc de travail. Ensuite, je serai au départ de la Coupe du Monde à Valkenburg dimanche puis viendra le Championnat d’Europe à Pontchâteau à la fin du mois.
Un clin d’oeil à notre autre témoin Vélo 101, Yan Gras. Que penses-tu de la tenue du Cross Team by G4 ?
La tenue est sympa, les couleurs sont voyantes, alors on les repère de loin !