Maëlle, tu t’es classée 12ème de la manche finale de la Coupe de France dimanche à Nommay. Que s’est-il passé ?
J’ai pris le départ après un bon bloc de travail depuis ma reprise de l’entraînement fin novembre. Je n’ai pas réussi à trouver mon coup de pédale habituel, j’étais poussive et diesel. J’ai fait toute la course dans le Top 10 mais dans le dernier tour j’ai commis une erreur technique et plusieurs concurrentes m’ont passé à ce moment. Mais je ne m’inquiète pas, je reste concentrée sur mes objectifs. Etre à 100 % de ma forme mi-décembre n’était pas le but.
Le circuit de la Base de loisirs du Pays de Montbéliard a-t-il beaucoup évolué entre ta reconnaissance et ta course ?
Après les courses du matin et une fine pluie, le parcours était plus glissant, gelé en profondeur, mais glissant en surface. C’était effectivement plus technique. J’ai opté pour un autre choix de boyaux après la dernière reconnaissance.
Tu ne cèdes en revanche que quelques secondes à Marlène Petit, qui te succède au palmarès de la Coupe de France. C’est le bon côté des choses ?
Je ne me focalise sur personne au départ des courses. Je reste concentrée sur mon effort et sur ce que j’ai à faire. A Nommay, Marlène a pris la 9ème place. Peut-être est-elle un peu fatiguée en ce moment mais il faudra compter sur elle pour les prochains Championnats de France ! Elle remporte la Coupe de France pour quelques points, elle le mérite après son très bon début de saison. C’est la troisième année que ce classement reste en Rhône-Alpes, c’est aussi une récompense pour le comité.
Un comité dont tu as pris part au championnat régional une semaine plus tôt, avec une 2ème place à la clé…
Le championnat régional était ma reprise, je suis satisfaite de cette 2ème place. J’ai tenu la mi-course avec Marlène Petit, mais quand elle a accéléré je n’ai pas pu suivre donc je n’ai aucun regret. Avec les nouvelles régions et le rassemblement des comités Rhône-Alpes et Auvergne, on est un peu plus nombreuses au départ donc c’est toujours intéressant.
Sur un championnat régional, en quoi consiste ton staff ?
C’est mon père qui est mon mécano sur ces compétitions. J’ai aussi le soutien de mon club, la DN BioFrais, qui me met à disposition un véhicule, ce qui est bien pratique car on a beaucoup de matériel en cyclo-cross.
Les vacances scolaires à compter de vendredi soir vont-elles te permettre de réaliser un gros bloc dans la perspective du Championnat de France le 8 janvier ?
Je ne pense pas refaire un gros bloc mais les vacances vont me permettre d’avoir une meilleure récupération entre les entraînements puisque j’aurai plus de temps libre. J’ai aussi mes partiels en janvier donc je vais en profiter pour bien travailler. J’ai couru il y a deux ans à Lanarvily. La finale de la Coupe de France quand j’étais Junior 1. J’avais terminé 3ème derrière Pauline Ferrand-Prévot et Caroline Mani. Sur le coup j’étais contente, mais quand j’y repense ce n’était pas rien ! Ça reste donc un super souvenir, l’un de mes meilleurs sur le vélo.
Quel va être ton programme d’ici Lanarvily ?
Je serai dimanche sur la Coupe du Monde de Namur avec l’équipe de France. Je ne pense pas courir le week-end de Noël, j’ai envie de profiter des fêtes en famille. Avant le Championnat de France, je serai sûrement sur la dernière manche de l’EKZ Cross Tour en Suisse, le 2 janvier à Meilen.