Benoit, tu as fait plusieurs apparitions sous le maillot de l’équipe de France Espoirs, comment se sont passées ces épreuves ?
Pour le moment, les courses se sont bien passées, même si je n’ai pas eu de gros résultats. J’ai réalisé une bonne rentrée en Elite le 26 février en prenant la 2ème place du Tour des Communes de la Vallée du Bédat. Puis je me suis mis en confiance en prenant part à une échappée auprès de Marc Fournier et Kévin Le Cunff sur la Classic Loire-Atlantique, en Coupe de France avec les pros. Nous avons été rejoints à une trentaine de kilomètres de l’arrivée mais ça m’a tout de même valu le titre de coureur le plus combatif. La première Coupe des Nations sur Gand-Wevelgem Espoirs (17ème) a également été très intéressante et enrichissante. Il s’agit d’une vraie classique comme on a peu l’occasion d’en voir en France.
Le mois dernier, tu nous confiais ne pas avoir ciblé de période, mais tu sembles déjà très en forme…
C’est vrai que je n’ai pas ciblé le début de saison mais j’ai réalisé une préparation hivernale sérieuse, ce qui m’a permis d’être dans le rythme dès le début de la saison. Pour rappel j’ai entamé la saison avec moins de kilomètres mais un plus gros volume que les années passées, ce qui devrait générer un pic de forme plus tardif.
A quel moment le situes-tu ?
Je vois ma forme évoluer dans le bon sens jusqu’à la fin de mon premier cycle dans deux semaines. Et, après une reprise en douceur et un bloc de travail, j’espère arriver comme je le souhaite physiquement pour les premières courses par étapes en Classe 2.
Comment parviens-tu à gérer, notamment en matière de cohésion, l’appartenance tantôt à l’équipe de France Espoirs, tantôt au Chambéry Cyclisme Formation ?
C’est vrai que ce n’est pas forcément facile, mais nous disposons d’un bon collectif qui permet de très bien s’adapter, que ce soit en équipe de France ou au CCF. Forcément, quand on court les uns contre les autres, on ne va pas courir de la même façon. Les coureurs avec lesquels on court d’ordinaire ne sont pas des adversaires comme les autres, car il y a plus de liens, mais quand je suis en course je cours à 100 % avec le maillot que je porte.
Ton enchaînement de courses de très haut niveau a représenté une grosse charge de travail, comment as-tu géré entre les compétitions ?
J’ai surtout dû adapter mes entraînements, surtout après la Classic Loire-Atlantique. Souvent, après une course de ce niveau, je réduis en quantité ma charge de travail pendant la semaine.
Avec ton entraîneur Vincent Terrier, analysez-vous beaucoup les datas des courses ou davantage ceux des entraînements spécifiques style seuil, PMA, force explosive, etc. ?
C’est vrai que les entraînements spécifiques sont plus analysés que les autres mais Vincent analyse tout les fichiers qu’il juge utile pour le construction de mon programme d’entraînement et dans la quantité de mon entraînement.
Quels sont tes prochains objectifs principaux ?
Ce week-end, je suis au Tour des Flandres Espoirs, et le week-end prochain je serai en Coupe de France DN1 au Tour du Lot-et-Garonne. Après, j’observerai une coupure pour reprendre la compétition au Rhône-Alpes Isère Tour du 3 au 6 mai.