Marlène Petit leader de la Coupe de France | © Odile Antouly
Dans quel état de forme te sens-tu en ce début d’année 2019 ?
Je viens de terminer 21èmeà l’EKZ de Meilen hier. Je n’avais pas de force, j’étais complétement à la ramasse. Je pense que je manque de fraicheur et avec le retour tardif de Flamanville dans la nuit de dimanche à lundi, je n’ai pas récupéré. J’espère simplement ne pas avoir attrapé un quelconque virus car je ne me sens pas très bien même en dehors du vélo. Je verrai comment celà évolue les prochains jours…
A la mi-décembre, tu remportes le championnat Auvergne Rhône-Alpes et conserve ainsi ton titre. Qu’est-ce que celà représente pour toi ?
C’est important de gagner des courses et encore plus lorsque l’on est favorite. Les championnats Auvergne Rhône-Alpes représentent vraiment une course particulière. Il y a quelques années, c’était l’épreuve la plus importante de la saison. Maintenant c’est un passage obligatoire début décembre, où l’on se doit d’être performant. C’est aussi toujours plaisant de refaire ses gammes en courant dans la région.
Ensuite place à la mythique Coupe du Monde de Namur, où tu prends une honorable 23èmeplace. Comment s’est déroulée ta course sur ce circuit que tu apprécies ?
J’ai réussi à prendre un bon départ et à conserver ma place. J’étais bien mais pas exceptionnelle donc je ne pouvais pas espérer bien mieux.
Victoire championnat régional | © Philippe Foto
Trois jours après, c’est à Zolder que la bataille s’est déroulée avec l’arrivée sur le circuit automobile. Un parcours sec, rapide, avec beaucoup de tactique. C’est une 37èmeplace à l’arrivée. Namur avait laissé des traces ?
En effet, j’ai bien senti que les jambes ne répondaient pas très bien. J’ai réussi à prendre un bon départ mais sur beaucoup de relances je perdais place par place…
Comment as-tu géré Noël, qui se déroulait entre ces deux épreuves ? Vous avez eu droit à un petit repas de fête ?
Nous sommes restés en Belgique avec un mécano et Fabien Canal nous a cuisiné un bon petit plat. C’était vraiment très sympa de partager ce moment ensemble.
Tu termines 2018 en beauté en t’imposant sur la Coupe de France de Flamanville après une belle lutte avec Marion Norbert-Riberolle. Avais-tu prémédité ton attaque dans le dernier tour au passage de ce dévers ?
J’ai fait un très mauvais premier tour mais j’ai réussi à rester concentrée et appliquée. J’ai fait une erreur à mi-course en rejoignant Juliette Labous et j’ai chuté. Ma poignée était pleine de boue et je n’arrivais plus à changer mes vitesses. Je suis revenue à mon rythme et je n’ai pas trop réfléchi en arrivant sur le dévers. Elle a ouvert sa trajectoire donc j’en ai profité pour faire l’intérieur et sauter dans l’ornière. A la sortie, j’avais dix mètres d’avance donc je ne me suis pas relevée.
Marlène Petit en action à Flamanville | © Audrey Waltispergere
Où seras-tu ce week-end, avant le championnat de France ?
Je participerai dimanche au cyclo-cross du club de Charvieu, comme les autres coureurs du team.
Avec quelles ambitions abordes-tu le France à Besançon ? Apprécies-tu le parcours ?
C’est un parcours particulier, j’ai déjà gagné sur ce circuit mais j’ai aussi eu de grosses contre-performances. Je me sens bien cette année. Je suis beaucoup plus régulière que les autres saisons. Je n’ai pas encore eu de période de très grande forme, j’espère donc être en grande condition pour défendre mes chances sur ce championnat plutôt ouvert. Je vise le titre mais je ne serai pas la seule. L’important sera de donner le maximum pour ne rien regretter.
Nous sommes le 03 janvier, as-tu pris de bonnes résolutions ?
Oui j’en ai pris une et pas des moindres. Je vais refaire une saison sur route en 2019. Peut-être pas des courses féminines mais sûrement un calendrier régional avec les hommes. Je dois gagner de la force dans l’optique de la prochaine saison dans les sous-bois.
Par Maëlle Grossetête