Mickaël Crispin (Chazal-Canyon) | © Audrey Waltisperger
Mickaël, peux-tu revenir sur les championnats de Bretagne qui se sont déroulés le week-end dernier, comment s’est passée ta course ?
J’ai pris la deuxième place sur ces championnats. Ça a été une course compliquée. Je suis tombé une première fois au niveau des planches et je me suis fait mal au genou, ce qui m’a gêné pour la suite de l’épreuve. J’ai chuté une seconde fois et je n’ai pas pu revenir sur l’homme de tête. Je n’ai pas d’explication, il y a forcément une petite pression avant chaque course pour essayer de gagner… Il y a eu des petites erreurs je pense. Après il faut relativiser, je n’avais pas fait de ces championnats un objectif. Je voulais courir en Elite sur cette épreuve, pour préparer le week-end de coupe du monde à Namur, mais je n’ai pas pu, le comité n’a pas accepté ma demande.
Tu prends la 9e place à Troyes (le 8 décembre) et la 5e place le lendemain à Lanarvily…
Oui, c’était un bon week-end pour moi, j’ai pu enchaîner deux bons cross avec des résultats assez bons. C’est toujours encourageant pour la suite des choses.
Quelles ont été tes sensations lors de ton retour en équipe de France à Koksijde ?
J’aime bien le sable, j’ai vraiment apprécié le circuit de Koksijde. J’étais plutôt à l’aise sur le parcours. Par contre je n’avais pas de bonnes sensations ce jour-là. J’ai essayé de limiter les écarts comme je le pouvais. Il y a toujours un gros niveau sur ce genre d’épreuve, ça roule vite et il faut se battre jusqu’au bout pour aller chercher la meilleure place possible.
Quel bilan tires-tu de ta saison jusqu’à présent ?
Je pense qu’il y a de l’évolution week-end après week-end, mais c’est sûr que j’aimerais bien faire une grosse performance sur un gros rendez-vous. J’aimerais vraiment aller chercher de belles places en coupe du monde et être performant sur le championnat de France.
Qu’est-ce qu’il manque selon toi pour réaliser ce type de performance ?
La forme est là, je continue d’être sérieux, on verra comment ça se passera sur les prochaines courses. Je pense qu’il y a des petits déclics à avoir notamment au niveau de la confiance. J’aimerais confirmer mes récents résultats dès le week-end prochain.
Travailles-tu sur l’aspect mental avec ton staff ?
Le staff est toujours présent pour tous les coureurs. Si j’ai besoin de conseils, il y a toujours quelqu’un pour être à l’écoute. Il y a beaucoup d’entraide entre tous les membres du team. C’est quelque chose de très motivant et qui me permet d’apprendre.
Mickaël Crispin (Chazal-Canyon) | © Maeylis Relet
Peux-tu nous parler du matériel que tu utilises ? As-tu des exigences sur ce plan ?
Nous roulons sur du Canyon, les roues sont des Mavic et les boyaux sont des Challenge. Le seul gros changement qu’il y a d’une course à l’autre concerne les roues. Pour du sable on utilisera des petites « pointes de diamant », pour des terrains boueux on mettra des boyaux qui offrent la meilleure adhérence. Le cadre que j’utilise est plutôt nerveux, léger pour les portages, et l’équilibre est vraiment bon. Côté développement je suis sur du 39-46.
Peux-tu nous parler du type de parcours, des conditions de courses que tu affectionnes le plus ?
J’aime bien le sable, mais j’avoue avoir une grosse préférence pour les terrains vraiment boueux. C’est là où je suis le plus à l’aise, ce sont les conditions qui m’avantagent le plus. Techniquement je suis à l’aise quand ça glisse car je reste agile sur ce type de terrain.
Vas-tu t’autoriser des petits écarts pendant les fêtes de fin d’année ?
Je vais passer les fêtes de fin d’année chez mon entraîneur car il y a la manche de coupe du monde le 23 décembre et d’autres épreuves le week-end suivant. C’est ce qu’il y a de plus simple pour moi niveau organisation. Pendant cette période, je ne fais pas d’écart, je reste sobre et concentré jusqu’à la fin de ma saison.
Quel sera ton programme pour les semaines à venir ?
Il y aura la coupe du monde à Namur le 23 décembre et j’enchaînerai avec la manche de Zolder le 26 décembre. Le week-end suivant, il y aura la coupe de France à Flamanville.
Comment abordes-tu le week-end à Namur ?
Sur une grosse épreuve comme celle-ci il y a forcément un peu plus de pression, puisqu’on a sur les épaules le maillot de l’équipe de France. J’ai toujours envie de bien faire et de répondre présent. Je vais me donner à fond pour aller chercher le meilleur résultat possible.