Marlène Petit s’impose à Jablines | © Audrey Waltisperger
A froid, que retiens-tu de la première manche de la Coupe de France à Saint Pardoux où tu prends la 11eme place ?
C’est tout simplement une course à oublier. Je n’étais pas bien et j’ai eu de la malchance en plus…. Difficile de faire mieux dans ces conditions, c’est frustrant mais c’est ainsi…
La semaine d’après tu termines à une honorable 28ème place sur la Coupe du Monde de Bern. Sur quels points souhaites-tu travailler pour performer encore plus ?
J’ai ma ligne de conduite depuis le début de la saison. Je m’améliore à chaque course et je vais monter en puissance progressivement. Pour l’instant, les courses constituent quasiment l’essentiel de ma préparation car je n’ai pas beaucoup de temps en semaine pour m’entraîner. Très prochainement, je vais pouvoir travailler spécifiquement les points qui me font défaut, avec notamment les intensités très élevées, la puissance et la force explosive. Ça va venir mais il faut savoir être patiente et ne pas vouloir en faire trop trop tôt. La saison est longue…
La fédération a décidé de ne pas sélectionner d’élites dames pour le championnat d’Europe. Une déception pour toi ?
C’est le jeu des sélections…. Il faut être performante sur le début de saison et je ne l’ai pas été, c’est normal. Je dois continuer à travailler pour aller chercher des résultats à l’international. Le but n’est pas de participer mais bien de réaliser la meilleure performance possible.
Tu en as peut être profité pour faire un bon bloc d’entraînement en vue des prochaines coupes du monde ?
J’en ai en effet profité pour prendre quelques jours de repos pour ensuite enchaîner sur un bon bloc en vue des prochaines échéances internationales.
Tu as débloqué ton compteur en remportant le cyclo-cross de Jablines après un beau duel avec Marlène Morel PetitGirard. Comment as-tu géré ton sprint, tu étais confiante ?
À l’approche de l’épreuve, je n’étais pas dans une bonne dynamique. J’ai laissé les filles faire le départ et j’ai pris mon rythme. Je suis vite revenue sur la tête de course et j’ai eu envie de mener la course plusieurs fois puis essayer de me détacher mais je n’ai pas réussi. Dans le dernier tour, Marceline Devaux a perdu un peu de terrain. J’ai abordé le sprint en 2ème position et j’ai lancé tôt pour ne pas qu’elle rentre. C’était un sprint long, j’ai laissé une ouverture sur la gauche, Marlène en a profité mais finalement j’ai réussi à garder le peu d’avance qu’il fallait pour l’emporter !
Combien de fois par semaine sors-tu ton vélo de cyclo-cross, quel type de séance ?
En ce moment très peu compte tenu de mes horaires de travail et de la nuit qui tombe tôt, uniquement le samedi pour les reconnaissances et le dimanche pour la course.
Marlène Petit à Dijon | © Merlinjm
Tu as enchaîné trois cyclo-cross en quatre jours, avec Dijon puis deux régionaux le week-end dernier. Quel est l’intérêt d’un enchaînement comme ça ?
L’objectif était de travailler physiquement et techniquement dans des situations de courses et plus spécifiquement de réussir à faire des départs rapides et de maintenir un rythme soutenu le plus longtemps possible. Ça m’aura permis de réaliser un bon bloc d’entraînement, et j’ai vu que j’arrivais plutôt bien à encaisser les efforts.
Quel est ton programme pour la suite du mois de Novembre ?
Je serai à Pierric pour la seconde manche de la Coupe de France, puis en Coupe du Monde à Tabor et à Koksijde.
Un mot sur ton matériel ? Comment te sens tu sur ton nouveau vélo ?
Je me suis très vite adaptée aux nouveaux vélos. Le cadre me correspond bien, le Di2 est vraiment agréable, tout va bien.
Par Maëlle Grossetête