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« J’ai lu que la fréquence cardiaque prise le matin au réveil reflétait mal notre fréquence cardiaque de repos de la journée et que ce n’était pas la valeur que nous devons rechercher. Est-ce vrai ? Comment doit-on prendre cette dernière ? »

La Fréquence Cardiaque de Repos (FCR) sera idéalement prise en position allongée afin de limiter le retour veineux qui engendre une augmentation des pulsations. Il faut donc s’allonger au calme, mais la durée peut être très variable : il faut percevoir un état de relaxation optimal et ce délai dépend des sujets. En général vous constaterez une FC qui descend progressivement, qui se stabilise, puis qui repart légèrement à la hausse. Ne vous attardez pas lorsque vous amorcez la troisième phase.

Le dilemne de l’horaire est par contre complexe. Le matin au réveil est physiologiquement le moment idéal mais dans les faits le réveil est souvent peu propice à la relaxation en raison de la « pression » des horaires. Le soir au coucher peut donc constituer une solution idéale, à la condition bien évidemment de n’avoir pas roulé dans la journée.

Retenez qu’il faut toujours prendre votre FCR dans les mêmes conditions (position, horaire), afin que les données soient comparables d’un jour à l’autre.

Vous ne trouverez pas de protocole précis dans la littérature car la FCR n’est pas une donnée directement utilisable dans l’entraînement. La FCR est par contre un excellent outil de surveillance : elle permet de s’assurer d’une bonne récupération (elle a tendance à augmenter en cas de fatigue) et d’une bonne adaptation à l’entraînement (elle a tendance à baisser quand l’état de forme s’affirme).

Attention toutefois car la FCR est une valeur qui est très sensible : elle est très impactée par le stress, ou encore le sommeil (nombre d’heures de sommeil, qualité du sommeil). Il faut dès lors être très vigilant et se méfier des conclusions hâtives en cas de Fréquence Cardiaque de Repos qui part à la hausse.

Dernier conseil, pensez toujours à coupler votre FCR et vos sensations à l’entraînement et en compétition.

Benoit Valque – www.rotorfrance.com