La 29ème édition de l’Etape du Tour s’est parfaitement déroulée ce dimanche 21 juillet entre Albertville et Val Thorens pour la plus haute arrivée de l’EDT de l’histoire. Belle météo, routes 100% privatisées, sécurité à tous les étages et si on vous dit que la plupart ont descendu le Cormet de Roselend vers Bourg-Saint-Maurice en manches courtes, avec à peine le besoin de remonter la fermeture du maillot, vous comprendrez facilement que côté logistique bus, rapatriements, …les choses ont été largement facilitées.
Parcours de l’Etape du Tour 2019 | © EtapeduTour
Tout a commencé, vendredi à l’ouverture du village à Albertville, 81 exposants qui ont trouvé leur bonheur sur place avec un village bien aménagé où les coureurs et spectateurs étaient amenés à visiter tous les stands, lesquels ont tous ou presque fait de bonnes affaires, tout le monde est content et c’est bon pour le vélo, comme la plupart des événements organisés par ASO en triathlon, VTT ou vélo de route, liste non exhaustive.
Samedi, même régime samedi avec l’écran géant qui n’a pas débranché du Tour et des performances Françaises.
Ce matin, c’était à 7 heures pétantes que tout le monde s’est élancé, en fait 12 760 partants qui se sont élancés jusqu’à 9 heures du matin pour attaquer direct par une petite bosse à la sortie d’Albertville, rien de méchant mais le bon moyen de sélectionner par paquets de niveau. Direction Villard-sur-Doron et Beaufort avant d’attaquer le Cormet de Roselend par le col du Méraillé, le magnifique lac d’altitude à la légère redescente et le final où les traces de neige avaient complètement disparu.
Chacun dans son effort | © A.S.O
Un énorme satisfecit aussi au public qui, tout au long du parcours, nous a magnifiquement encouragés, deux mentions spéciales au pied de la côte de Longefoy, où ce duo homme-femme n’arrêtait pas avec ses « allez les gens » « bravo à tous » et vous êtes au top. Autre mention au public massé sur les 500 derniers mètres à Val Thorens, là où un pétard « à la planche des belles filles » a été rajouté, pas possible de lâcher avec un tel volume de décibels. Les prénoms de tous étaient soit marqués sur le macadam, soit pris sur les plaques de cadres et les dossards, tout y passait. Y compris, Maurice ou la longue descente du Cormet nous menait qui par des boulevards entrecoupés de virages serrés à Bourg-Saint-Maurice et ensuite une phase de transition mal plate vers le pied de Longefoy, côte régulière qui avait le bon goût d’être placée en forêt la plupart du temps. Forêt puis près, pour mener à Notre dame du pré ou col du Tra.
Des paysages à couper le souffle | © A.S.O
Il y a eu sans doute pas mal de sorties de route sur la descente très technique de Longefoy avec des passages étroits dans les petits villages. Une chose est sûre cette partie doit être bien agréable à monter. Encore une fois avec une bonne météo, ça passe, ça casse aussi les oreilles quand les disques sont mal règlés ! Après la descente, place à la double voie pour rejoindre Moutiers et Salin-les-Termes, là, virage à droite et c’est parti pour 35 km de montée assez régulière pour grimper tout là haut, là ou peu de cyclistes ont posé leurs roues. Tous les KOM sur cette montée sont à revoir, faîtes vos jeux, rien ne va plus, vous avez 6 jours avant que les pros n’embrayent samedi 27 juillet. Traversée de villages comme Saint Martin de Belleville, Les Ménuires et Val Tho en approche, comme à chaque fois, plein de spectateurs, spectatrices, marrants, pleins d’humour, comme celui qui avait sa cloche et annonçait le dernier tour, ou plutôt le dernier km, tout ça à 4 km de l’arrivée !!! Enorme bravo à tous, l’année prochaine, il faudra prévoir des récompenses pour les animations les plus originales.
Les derniers arrivants auront été en prise jusqu’à 19 heures à peu près, soit 10 heures d’efforts, à peu près. Deux fois plus que Cédrick Dubois, 1er en 4h47’24, devant le Belge Tim Alleman en 4h48’22 qui va bien fêter la fête nationale ce soir, et Antoine Berlin qui monte sur la boîte en 4h49’53. A noter que le premier n’a pas le meilleur temps, c’est Adrien Guillonnet, le coureur d’Interpro, parti en sas 2, il réalise 4h44’11 ». Chez les féminines 5/5 pour Edwige Pitel, avec elle c’est simple, elle vient 5 fois, elle voit, et elle gagne 5 fois, record à battre, pas de stress sur cette montée inédite pour elle, sauf une crevaison lente à 15 km du finish, mais elle avait plus de 20′ de marge.
Podium Hommes et Femmes | © A.S.O
A l’arrivée, bière pour récupérer après tous ces efforts, fruits, pain, et pasta-party après un run un peu long, une fois qu’on avait laissé les vélos en garderie ! Douches, tous les services habituels et c’est reparti ou pas pour attendre avec impatience samedi et les pros sur le Tour.
En conclusion, on a vécu une superbe journée, les plus courageux auront rajouté 65 bornes pour retourner à Albertville, c’est bien connu, quand on aime….De notre côté, c’est repos ! en fait journée de repos sur le Tour, là-aussi, quand on aime !! Un énorme bravo à toutes les équipes de l’organisation et MERCI à tous ceux et celles qui ont encouragé spécialement les 101, qu’ils aient ou non des dalmatiens, tenus en laisse, ça va de soi.