Année après année, elle s’accroche, plie, mais ne rompt pas. L’épreuve espagnole organisée à cheval entre les mois d’avril et mai est toujours debout en dépit de difficultés qui s’accumulent d’une saison sur l’autre. Il y a d’abord eu l’avènement du circuit WorldTour au milieu des années 2000 qui a réduit son plateau à un peloton de coureurs moins prestigieux que ceux qui venaient s’y tester auparavant, deux mois avant le départ du Tour de France. Il y a ensuite eu le passage de la crise économique et la fuite d’importants partenaires. Et malgré tout cela, le Tour des Asturies s’accroche au calendrier. Les organisateurs ont été mis en sérieuses difficultés ces dernières semaines, et ils n’ont dû leur salut qu’à une fusion avec la Subida al Naranco, qui fera cette année partie intégrante du programme offert aux coureurs sur cinq jours.
Cette 55ème édition du Tour des Asturies s’annonce dès lors plus dure que les précédentes. Elle débutera aujourd’hui avec une première étape piégeuse marquée à 14 kilomètres de l’arrivée par l’ascension de l’Alto de San Martin de Huerces. Un premier verdict tombera demain après-midi dans le contre-la-montre de 14 kilomètres autour de Piedras Blancas, placé à la veille de la traditionnelle grande étape de montagne. Samedi, cinq cols seront à franchir, parmi lesquels l’Alto de Valvaler (16,4 km à 7 %) et l’Alto del Acebo (10,1 km à 7,7 %), au sommet duquel sera jugée l’arrivée. Le rapprochement avec la Subida al Naranco offrira lundi prochain une ultime étape à destination des grimpeurs avec l’enchaînement dans le final de l’Alto de Brañes (3,6 km à 10 %) et de l’Alto de Naranco (3,8 km à 7,1 %).
Voilà donc un parcours conçu pour les hommes forts mais… ces hommes forts concourent actuellement au Tour de Romandie et au Tour de Turquie ! Encore une fois, le Tour des Asturies devra donc se contenter cette année d’un peloton moins étincelant, à la tête duquel on retrouvera tout de même Stefan Schumacher et Constantino Zaballa (Miche), Imanol Erviti et José-Ivan Gutierrez (Movistar Team), Juan-José Cobo (Geox-TMC), Gorka Izagirre (Euskaltel-Euskadi), Antonio Piedra (Andalucia-Caja Granada), José Herrada (Caja Rujal) et autre Santiago Perez (Barbot-Epafel).
Le parcours :
• 1ère étape (jeudi 28 avril) : Oviedo-Gijon (162,2 km)
• 2ème étape-1er tronçon (vendredi 29 avril) : Gijon-Aviles (82,9 km)
• 2ème étape-2ème tronçon (vendredi 29 avril) : Piedras Blancas-Piedras Blancas (14 km CLM)
• 3ème étape (samedi 30 avril) : Luarca-Alto del Acebo (195 km)
• 4ème étape (dimanche 1er mai) : Cafés Toscaf-Oviedo (181 km)
• 5ème étape (lundi 2 mai) : Tartiere Auto-Alto del Naranco (175,8 km)
Les 10 derniers vainqueurs :
2010 : Constantino Zaballa (ESP, Loulé-Louletano)
2009 : Francisco Mancebo (ESP, Rock Racing)
2008 : Angel Vicioso (ESP, LA Aluminio-MSS)
2007 : Koldo Gil (ESP, Saunier Duval-Prodir)
2006 : Oscar Sevilla (ESP, T-Mobile)
2005 : Adolfo Garcia-Quesada (ESP, Comunidad Valenciana)
2004 : Iban Mayo (ESP, Euskaltel-Euskadi)
2003 : Fabian Jeker (SUI, Milaneza-MSS)
2002 : Leonardo Piepoli (ITA, iBanesto.com)
2001 : Juan-Carlos Dominguez (ESP, iBanesto.com)
La liste des engagés :
Miche (ITA)
1. Constantino Zaballa (ESP) Movistar Team (ESP) 11. Andrey Amador (CRC) Euskaltel-Euskadi (ESP) 21. Francisco-Javier Aramendia (ESP) Geox-TMC (ESP ) 31. Juan-José Cobo (ITA) Andalucia-Caja Granada (ESP) 41. Javier Ramirez (ESP) |
Caja Rural (ESP)
51. Joaquin Sobrino (ESP) Burgos 2016-Castilla y Leon (ESP) 61. Ruben Jimeñez (ESP) Orbea (ESP) 71. Ricardo García (ESP) Espagne (ESP) 81. Marcos Garcia (ESP) Barbot-Efapel (POR) 91. Antonio Amorin (POR) |
LA Paredes (POR)
101. Hernani Broco (POR) Onda Boavista (POR) 111. Alejandro Marque (ESP) EPM-Une (COL) 121. Juan-Pablo Suarez (COL) UnitedHealthcare (USA) 131. Robert Förster (ALL) Russie (RUS) 141. Maxim Kozyrev (RUS) |