Cette année, le briefing de l’étape vous est concocté par Eddy Seigneur. Le quintuple champion de France, vainqueur sur les Champs-Elysées en 1994 et ancien directeur sportif chez IAM Cycling, livre son son regard sur l’étape du jour.
2ème étape: Mouilleron-Saint-Germain > La Roche-sur-Yon (182,5 km)
« Deuxième jour de course en Vendée pour les coureurs qui seront dans les terres aujourd’hui. Comme la veille, l’étape risque d’être nerveuse. Si il n’y a pas de mouvement de course, ça frottera encore dans les 20 derniers kilomètres du fait que tout le monde y arrivera avec un état d’esprit assez « frais ». C’est le Tour de France, toutes les meilleures équipes sont là, tous les meilleurs sprinters aussi et il n’y a que cette course qui peut amener autant de tension dans le final. Hier, on a pu constater que les routes n’étaient pas très larges, qu’il y avait beaucoup d’îlots directionnels et si on ajoute à cela les changements de direction ça devient assez « rock’n’roll ».
Aujourd’hui le profil de l’étape sera plat comme la main. Par contre je pense qu’il faudra toujours rester vigilant par rapport au vent. Le terrain pourrait d’ailleurs être propice à des bordures. Il va y avoir beaucoup de changements de direction tout au long du parcours, le vent aura donc encore un rôle important.
Il n’y a pas de difficulté au programme pour cette deuxième étape 100% vendéenne. Les 60 premiers kilomètres seront un peu « vallonnés » avec, entre autres, la côté de Pouzauges au kilomètre 28. Pour le reste ça sera plat du kilomètre 65 jusqu’à l’arrivée. Les sprinters auront la part belle aujourd’hui. »
Son pronostic:
« On a pu constater hier que Fernando Gaviria avait une sacrée équipe et qu’il semblait au dessus des autres sprinters à l’heure actuelle, même si Sagan n’était pas très loin. Je pense qu’il ne faut pas écarter Arnaud Démare. Hier il a peut-être eu un mauvais positionnement dans le peloton qui a amené sa chute, mais aujourd’hui est un autre jour. Les compteurs sont remis à zéro. »