Les coureurs s’élanceront demain de Vendée. Durant ces premiers jours le vent aura un rôle importe. Les deux premières étapes pourraient être donc propices aux bordures. Dès le troisième jour de course, c’est un contre-la-montre par équipes qui attend les coureurs. Il peut s’agir d’un terrain favorable pour un leader disposant d’une équipe de gros rouleurs afin de grappiller un peu de temps. Lors du passage du Tour en Bretagne, les puncheurs auront l’opportunité de se mettre en valeur avec des étapes aux allures de Classiques ardennairese. Cinq côtes sont répertoriées pour la 5e étape entre Lorient et Quimper. Le lendemain, les coureurs grimperont par deux fois la côte de Mûr-de-Bretagne laissant présager un final interessant. Cette première semaine se soldera par un gros morceau avec l’étape des pavés. Quinze secteurs seront empruntés pour un total de 21,7km de pavés. En 2014, Vicenzo Nibali a prouvé son habileté sur ce genre de terrain. Affaire à suivre.
Au lendemain de la première journée de repos, le peloton sera dans les Alpes où il y aura des nouveautés cette année avec la Montée du plateau des Glières, et ses 2km en chemin de terre (étape 10), l’ascension du Col du Pré avec une arrivée inédite pour cette 11e étape à La Rosière. Les coureurs enchaîneront le jour suivant avec l’Alpe-d’Huez qui fait son retour après 2 ans d’absence. Il pourrait y avoir des écarts significatifs entre les favoris au soir de cette 12e étape. Durant les éditions précédentes, Christopher Froome a souvent frappé un grand coup dès les premières étapes de montagne. Qu’en sera-t-il pour cette 105e édition?
Pour rejoindre les Pyrénées, le peloton passera par Valence où les sprinteurs pourront s’expliquer. L’arrivée de la 14e étape à Mende, avec cette montée finale de la côte de la Croix Neuve, pourrait être une nouvelle fois propice à des puncheurs-grimpeurs. Les Pyrénées réserveront de jolies surprises avec, entre autres, la 17e étape de 65km et son ascension finale du Col de Portet (2215 mètres). Ce format inédit, très court, promet du spectacle. Pour la dernière journée en montagne (19e étape) il risque d’y avoir de la bagarre avec notamment l’enchaînement Aspin-Tourmalet, puis le Col d’Aubisque. La veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées, le chrono individuel, avec un parcours compliqué le long des routes basques, devrait sourire à un coureur complet.
M.L.