Romain Bardet (Ag2r La Mondiale). « C’est un parcours assez inédit. Nous ne sommes pas dans la même routine que les éditions précédentes. Ce Tour de France accorde une place considérable à la moyenne montagne. Dès la 5ème étape, nous arrivons dans le Cantal, proche de la maison. Ce sont mes routes d’entraînement, mes routes de coeur. Nous allons débuter ce Tour par un beau spectacle et les coureurs devraient se souvenir longtemps de ce passage dans cette belle région. Ce parcours me plaît. »
Alberto Contador (Tinkoff-Saxo). « D’un point de vue général, c’est un parcours que j’apprécie. Mais, c’est bien connu sur les Grands Tours, cela peut se retourner contre vous à tout moment. Sans aucun doute, ce sera un Tour de France spectaculaire. Il faudra arriver en forme puisque la 5ème étape est déjà exigeante. Les deux contre-la-montre individuels sautent aux yeux et c’est ce qui fera la différence par rapport à 2015. Ils sont tous les deux difficiles, mais a priori, ils me conviennent. Le premier n’est pas excessivement long. Je vais me préparer à 100 % pour cet objectif.
Anthony Delaplace (Bretagne-Séché Environnement). « J’avais beau connaître le tracé des trois jours dans la Manche par coeur, quand j’ai découvert la vidéo de mon département présenté à travers le Tour, j’ai eu des frissons. Ce sont mes racines, c’est important pour moi. Ce sera un grand moment… à condition que je sois au départ ! Et pour cela, il va falloir travailler dur cet hiver et effectuer un bon début de saison. Je me remets de ma fracture du bassin et je suis plein d’envie. »
Chris Froome (Team Sky). « Le tracé est très complet et comprend des chronos difficiles, des montées exigeantes comme le Ventoux. Il y aura peut-être du vent en première semaine. Il faudra rester attentif et il faudra compter sur une équipe capable de vous protéger. C’est un parcours qui me convient mieux que celui de cette année. Le Tour de France sera mon premier objectif en 2016. »
André Greipel (Lotto-Soudal). « Avec quatre victoires d’étape et quelques jours en vert cette année, cela sera difficile de faire aussi bien en 2016. L’objectif en vue de l’année prochaine est de nouveau de gagner une étape. Plus vite elle arrive, mieux c’est. La pression n’est alors plus sur nos épaules et d’autres possibilités se présentent encore. Les opportunités de prendre le vert dépendent aussi de cela. Mais prendre le maillot jaune le premier jour est une chance unique et un objectif en soi. »
Sébastien Minard (Ag2r La Mondiale). « La dernière étape part de Chantilly où j’ai habité. Ça donne très envie d’y être. Ce sont mes routes d’entraînement. Ce sera un cadre exceptionnel. J’espère décrocher ma septième sélection pour le Tour. Je n’y étais pas en 2015. J’ai bouclé tous les Grands Tours auxquels j’ai participé. Le Tour, ce sont de grosses émotions. Si je suis présent à Chantilly pour la 21ème étape du Tour de France 2016, ce sera grand. Il faudra savourer ce moment. »
Nairo Quintana (Movistar Team). « C’est un parcours qui nous va bien. Les étapes de montagne doivent nous convenir. Il y a pas mal d’arrivées que je connais et où j’ai brillé par le passé comme au Mont Ventoux ou à Morzine. De ce que j’ai pu constater, le contre-la-montre long n’est pas totalement plat, ce qui ne devrait pas trop nous désavantager. Plus que le Tour, ce tracé me rappelle celui de la Vuelta ou du Giro avec des étapes très difficiles tout au long des trois semaines. »
Michel Thétaz (fondateur de IAM Cycling). « C’est un sentiment de satisfaction de voir que l’internationalisation du Tour de France va bénéficier largement à la Suisse cette année. Il y aura déjà cette arrivée à Berne suivie d’un jour de repos. Puis outre de l’émotion à Emosson, je serais ravi de voir Mathias Frank intégrer le Top 5. Ce sera comme d’habitude un Tour de France difficile avec passablement de montagne mais aussi plus d’ouvertures en faveur des sprinteurs. Et comme Mathias continuer de progresser, je n’ai aucune raison de mettre en doute ses possibilités d’atteindre cet objectif élevé. »
Alejandro Valverde (Movistar Team). « Ce tracé rendra la course plus ouverte que cette année. Les étapes semblent être plus longues puisque cinq étapes dépasseront les 200 kilomètres, ce qui devrait rendre les efforts plus difficiles en dernière semaine. Je ne serai peut-être pas aussi concentré que par le passé au départ du Tour. Je n’en ai pas encore parlé avec Eusebio Unzué ou avec Nairo Quintana. Le plan c’est de voir Nairo prendre le leadership. Ce sera différent pour moi. Je serai peut-être plus concentré sur les Jeux Olympiques. Je ne sais pas encore si je serai au départ de la Vuelta, du Giro. Je ne connais pas encore mon calendrier. Nous allons décider de tout cela dans les prochaines semaines afin de définir le programme pour 2016. »