
Arnaud Démare (FDJ), une nouvelle fois deuxième et battu par l’Allemand, conserve tout de mêmele leadership du classement par points. « Oui, j’y ai cru au moment où je commençais à doubler Greipel. Et puis j’ai vu une aile bleue passer à gauche. De là où je passais sur la droite, c’était limite. Je n’étais pas à 100% dans le sprint, mais plutôt dans ma trajectoire. Je n’ai pas de regrets, je continue à marquer des points pour le maillot vert et c’est rassurant. Il y a un gros duel avec Kittel. Il a deux victoires, mais sur le sprint intermédiaire, j’ai bien joué mon coup. Le Tour, c’est très long. On ne peut pas dire que c’est dans la poche. Demain, on remet ça. »

Christopher Froome (Team Sky) conserve son maillot jaune après une journée passée bien au chaud dans le peloton. « Pour une étape du Tour de France, c’était aussi détendu que cela peut l’être pour nous les leaders du classement général. On essaie juste de rester à l’abri du vent, de rester dans les roues et d’économiser autant d’énergie que possible pour les jours à venir. Cela ne me gênerait pas de laisser le maillot à une échappée de 15 ou 20 minutes avec des coureurs sans ambitions au classement général, ça me gênerait beaucoup en revanche de le laisser à l’un des mes rivaux. »
Simon Yates (Orica-Scott) porte le maillot blanc depuis l’étape de la Planche des Belles Filles et attend la montagne pour s’exprimer à nouveau. « Un jour comme aujourd’hui, pour moi, ce n’est pas si difficile physiquement. C’est plus la tête, la lutte pour les positions, pour éviter les chutes ou les cassures dans le peloton. C’est vraiment spécial. Nous allons si vite que tout arrive beaucoup plus rapidement qu’on ne se l’imagine. C’est très stressant pour tout le monde. Nous les leaders, nous n’avons pas trop eu à nous employer. Depuis le départ, il y a eu deux jours où nous avons dû nous donner à fond. Les autres étapes étaient plutôt pour les sprinters. Pour moi, ça va. C’est juste le stress. »