Le Vélo 101-solite… des brassières réfrigérées pour faire chuter la température
Systématiquement, les coureurs de BMC Racing Team détoxinent après la course en tournant les jambes plusieurs minutes sur les rouleaux. Juste après l’étape, conclue hier au sprint, ils acclimatent progressivement leur corps à un retour à la normale. Pour les aider à faire descendre la température, tous utilisent des brassières de glace portées au cou et aux poignets. « A Montpellier on est arrivés déshydratés et en surchauffe corporelle, nous explique Amaël Moinard. Sur une journée comme celle-là j’ai dû boire une bonne dizaine de bidons. A l’arrivée il faut avant tout rafraîchir le corps et récupérer au niveau des jambes. Pour cela on applique une brassière au niveau du cou et des poignets. Ce sont en fait des glaçons utilisés pour rafraîchir la température corporelle, qui est intense après l’étape entre la tension, la nervosité et la chaleur. »
La p’tite question… debout, assis ou allongé ?
Une règle ancestrale, peut-être la première imaginée en faveur de la récupération des coureurs, invite les concurrents du Tour de France à s’asseoir lorsqu’ils sont debout et à s’allonger lorsqu’ils sont assis. Une règle que les coureurs du XXIème siècle appliquent peut-être moins consciencieusement que leurs ancêtres. « Je n’y prête pas forcément attention, admet Guillaume Levarlet (Cofidis). Maintenant si j’ai un peu mal aux jambes je vais m’asseoir mais si ça va je me laisse du temps pour discuter devant le bus avec ma copine ou des amis. Bien sûr, je fais attention à ne pas prolonger trop longtemps la station debout pendant le Tour de France, mais je ne suis pas non plus un psychopathe en la matière ! Dans l’équipe, on nous rappelle souvent de faire attention à la récupération mais on ne s’empêche pas de vivre. »
24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)
Le communiqué médical a fait mention de Joaquim Rodriguez (Team Katusha) hier. Tombé au kilomètre 82, le Catalan ne s’est rien cassé. Il a juste laissé un peu de peau à l’avant-bras gauche et à la hanche gauche, des dermabrasions soignées par le médecin de la course et qui lui ont valu un joli bandage pour finir l’étape. « Heureusement il n’y a aucune mauvaise conséquence, a déclaré Purito. Quand on a chuté nous allions très vite mais j’ai vu que j’allais m’accrocher avec un autre coureur et je me suis préparé à l’impact. C’est le Tour de France ! Tout le monde veut rester à l’avant et ce sont des étapes nerveuses. Le problème à ce moment était que j’avais perdu ma position à un moment crucial de l’étape mais heureusement tout s’est bien fini. » Joaquim Rodriguez a pu terminer l’étape au sein du peloton, 37ème à Montpellier.
Le chiffre du jour… 170
Organisée sur treize étapes du Tour de France, la P’tite Boucle Nesquik est tout simplement le Tour de France des enfants ! Cet été, 170 enfants (7 garçons et 7 filles par étape) âgés de 9 et 10 ans s’affrontent une nouvelle fois sur le dernier kilomètre du parcours des professionnels, de la flamme rouge à la ligne d’arrivée. Du fait de son partenariat avec la Fédération Française de Cyclisme, tous les enfants participants sont issus de clubs de cyclisme. 2600 enfants à travers 341 clubs ont participé aux épreuves de sélection dans 37 départements, un quizz de 10 questions étant posé à chaque enfant pour la présélection. Au total ce sont 170 enfants qui ont été sélectionnés. Ils s’affronteront à l’occasion des treize étapes de la P’tite Boucle Nesquik pour deux places (une chez les garçons, une chez les filles) pour la finale nationale qui rassemblera les vingt-six vainqueurs des épreuves qualificatives sur les Champs-Elysées.
Dans la musette de… Julien Simon (Sojasun)
Deux partenaires bretons fournissent de l’alimentaire à l’équipe Sojasun. D’un côté Sojasun, évidemment, pour les produits à base de soja, plutôt pris au petit-déjeuner ou éventuellement au repas assis. De l’autre Overstim.s, avec qui la formation travaille étroitement pour développer des produits, qu’elle teste à l’entraînement ou sur certaines courses mais pas sur le Tour de France, où les enjeux sont plus importants. Les coureurs partent systématiquement avec deux bidons : l’un avec de la maltodextrine, l’autre avec de l’eau. Côté solide, deux types de produits : des barres, notamment une salée, consommée prioritairement au début de l’étape (sachant que les coureurs partent avec les poches pleines le matin), mais aussi sucrée (pomme-cannelle, passion). Pour la dernière partie de course, place aux gels et aux coups de fouet !