La p’tite question… pourquoi vous scotchez le profil de l’étape sur la potence ?
Avec Daniel Navarro, Rudy Molard est le seul coureur de l’équipe Cofidis à avoir scotché le profil de l’étape du jour sur sa potence. Une habitude pour le coureur de 23 ans, qui aime savoir où il met les roues. « Je me prépare mon petit bout de papier tous les jours, nous révèle-t-il ce matin au départ de l’étape Aix-en-Provence-Montpellier. Avec un petit marqueur fin, je marque les endroits dangereux, les kilomètres, les grimpeurs… Ça me permet de me rassurer, d’avoir de petits points de repères sur le parcours. Même si on nous informe des dangers et points chauds dans l’oreillette, on n’a pas toujours toutes les infos. Et puis j’aime bien savoir où j’en suis dans l’étape. Une fois mes repères notés sur le papier, je le scotche sur la potence. J’ai l’avantage de rouler sur un vélo Look avec une potence large et plate, ce qui est pratique à attacher ! »
Vu sur le Tour… Rémy Di Gregorio rend visite aux Cofidis
Un an après avoir quitté le Tour de France dans une voiture de la gendarmerie, le 10 juillet 2012, une enquête laissant penser qu’il s’était fait livrer des produits dopants pendant l’épreuve, le Marseillais Rémy Di Gregorio a fait son retour sur la course ce matin. Bien que licencié par l’équipe Cofidis il y a un an, le Provençal a rendu visite à ses anciens coéquipiers en se rendant au départ d’Aix-en-Provence. Il y a trois mois, la Cour d’appel d’Aix avait levé partiellement son contrôle judiciaire, innocentant l’ex coureur pro dans cette histoire, les produits reçus s’étant avérés être de simples vitamines (du paracétamol et des vitamines C). Depuis, Rémy Di Gregorio est à la recherche d’une nouvelle équipe professionnelle. Dans cette attente, il a repris la compétition à l’échelon amateur sous les couleurs du Martigues SC.
Le chiffre du jour… 10
Ils ont parcouru près de 10 000 kilomètres pour lui et lui seul. Dix journalistes japonais couvrent le Tour de France, complètement détachés des festivités qui accompagnent la 100ème édition mais accaparés par le seul Yukiya Arashiro. Le coureur du Team Europcar est une star au Japon, lui qui dispute son quatrième Tour de France après ses participations aux éditions 2009 (avec Fumiyuki Beppu), 2010 et 2012. Surtout, il met à l’honneur pour la première fois dans l’Histoire du Tour le maillot de champion national du Japon, puisqu’il a obtenu le titre national une semaine avant le départ de la Grande Boucle. Il n’en fallait pas davantage pour décupler l’adoration que vouent les dix journalistes japonais qui ne ratent rien des performances de leur champion. Hier il leur a donné de quoi raconter en s’échappant toute la journée.
24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)
RAS pour Joaquim Rodriguez (Team Katusha), dont on entend peu parler depuis le départ du Tour de France. Et pour cause le Catalan attend des jours plus propices. Samedi déjà, les choses sérieuses devraient commencer pour lui. En attendant il s’applique à ne rien perdre de ses acquis. Rassuré par la performance honnête de sa formation hier à Nice, où il n’a perdu que 25 secondes sur Chris Froome, le porteur du dossard 101 s’est classé dans le peloton, échappant à la chute qui a mis à terre plusieurs coureurs en arrière-plan du sprint. Tout continue donc d’aller pour le mieux pour l’Espagnol, qui n’est plus qu’à deux jours des Pyrénées !
Dans la musette de… Romain Sicard (Euskaltel-Euskadi)
La musette de Romain Sicard a été confectionnée spécifiquement pour les étapes courtes comme celle du jour. De manière assez classique, sur la partie gauche, on retrouve des mini-sandwichs qui peuvent être salés, à base de Philadelphia (beurre allégé) avec du jambon, et des sandwichs à la confiture que l’équipe fait varier tous les jours de manière à ce que les coureurs n’aient pas de sentiment de saturation. Le partenaire énergétique d’Euskaltel-Euskadi, Born, fournit au groupe des barres et des gels. La barre est consommée après les sandwichs en priorité, les coureurs conservant les gels en plus ou moins grande quantité pour la dernière partie de la course, les 20 derniers kilomètres ou avant en fonction de l’intensité de l’effort demandé. Ils partent avec deux bidons marqués, l’un à base de boisson énergétique, l’autre d’eau fraîche.