Le chiffre du jour… 20
C’est le nombre d’enfants sauvés cette année par Mécénat Chirurgie Cardiaque grâce à son partenariat avec le Tour de France. Hier l’Etape du Cœur a fêté ses 10 ans d’association avec la Grande Boucle. Un peloton de personnalités s’est lancé sur les 25 kilomètres du contre-la-montre par équipes de Nice. Un effort qui a permis de sauver dix enfants souffrant de malformations cardiaques. En outre, cinq enfants seront sauvés cette année grâce à la vente de 60000 bracelets aux couleurs de l’opération. Cinq villes de cœur ont enfin payé l’opération d’un enfant. Depuis l’association du Tour de France et de Mécénat Chirurgie Cardiaque il y a dix ans, ce sont 400 enfants qui ont été opérés. Notez que pour marquer le coup Mécénat Chirurgie Cardiaque bénéficie cette année de deux véhicules au sein de la caravane publicitaire du Tour de France.
Le Vélo 101-solite… un vélo à hydrogène produit par des déchets ménagers
Un vélo très spécial sera présenté dans deux jours dans la septième étape du Tour de France. Un vélo unique qui roule à l’hydrogène produit par nos propres déchets ménagers ! Exposé à Lacaune-les-Bains vendredi dans l’étape Montpellier-Albi, ce vélo H2 développé il y a un an par Trifyl est en fait une bicyclette à assistance électrique dont l’autonomie est plus que triplée par l’adjonction d’un réservoir à hydrogène et d’une pile à combustible. La valorisation des déchets est réalisée grâce à un bioréacteur où sont stockés les déchets résiduels. Leur fermentation anaérobie produit du biogaz lui-même converti en chaleur, électricité, biométhane carburant et… hydrogène. D’où le prototype, outil pédagogique destiné au grand public.
La p’tite question… vous suivez le Tour après l’étape ?
A la descente du vélo, le programme d’un coureur du Tour de France est rythmé : interviews, douche, collation, massage, restauration et, surtout, récupération, composent le programme chargé de la soirée. Dans ce parcours musclé, le retour sur la course du jour n’est pas franchement une priorité pour Brice Feillu (Sojasun). Le longiligne grimpeur reconnaît aimer se déconnecter de la course. « Je fais un petit tour sur Internet mais de toute façon l’étape est déjà assez longue comme ça. Quand on arrive à l’hôtel, il est déjà bien tard. On passe au massage, un petit coup de téléphone à la copine… Avec ma compagne, j’ai tendance à reparler de l’étape, mais tout ça c’est très rapide. En fait je passe vite à autre chose et j’évite de parler vélo. Le vélo, on en bouffe toute la journée. Je préfère parler d’autre chose quand j’ai un peu le temps. »
24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)
Ce n’est certainement pas son exercice de prédilection. Hier néanmoins, avec le concours de ses coéquipiers, Joaquim Rodriguez a préservé ses chances de bien faire dans les jours à venir au classement général du Tour de France. A Nice, le Team Katusha a pris la 10ème place du contre-la-montre par équipes à 28 secondes des Orica-GreenEdge et seulement 25 secondes des Sky de Christopher Froome. « Je suis assez satisfait de la course que nous avons réalisée, a déclaré le porteur du dossard 101. Nous avons été vraiment unis et fluides tout du long. Mes sensations ont été assez bonnes et c’est important pour la suite du Tour de France. Par rapport aux autres favoris notre résultat est conforme à nos attentes : nous ne pouvions pas faire beaucoup mieux sur un parcours aussi plat et roulant. »
Dans la musette de… Damiano Cunego (Lampre-Merida)
Si les coureurs de l’équipe Lampre-Merida s’élancent avec de petits sandwichs salés, à base de jambon ou de fromage, le sucré arrive dans les poches de leurs maillots après le passage par la zone de ravitaillement. « Aujourd’hui, nous avons un petit pain avec de la confiture d’abricot, mais on peut aussi en ajouter un à base de miel, précise l’assistant de la formation italienne. En fait on met moins de sandwichs dans la musette quand l’étape est plus courte. A cela s’ajoutent deux morceaux de pomme, emballés dans du papier alu, une barre énergétique de notre partenaire milanais Named SPA et un gel spécifique pour les derniers kilomètres. Plus deux bidons, l’un avec de l’eau, l’autre avec des sels minéraux. Ces deux bidons sont identifiés l’un par rapport à l’autre. Damiano ne dispose pas d’une musette différente des autres coureurs de l’équipe. »