Le Vélo 101-solite… #OPQS
On avait déjà repéré le serre-poignet éponge noir marqué du sigle OPQS pour Omega Pharma-Quick Step et flanqué des logos universellement repérables que sont ceux de Twitter et Facebook. Sylvain Chavanel et Jérôme Pineau sont allés encore plus loin sur le Tour de France puisqu’ils se font tatouer le biceps gauche de temps à autres pour promouvoir les réseaux de communication alimentés par leur formation belge. « C’est un petit clin d’œil, nous précise Sylvain Chavanel. Jérôme l’a aussi, c’est pour faire la promotion des comptes Facebook et Twitter de l’équipe : OPQS c’est Omega Pharma-Quick Step. Beaucoup de gens dans l’encadrement portent aussi ce tatouage, mais parmi les coureurs il n’y a que nous deux, Jérôme et moi, à jouer le jeu. » Plus que jamais, Sylvain Chavanel a l’équipe Omega Pharma-Quick Step dans la peau.
Le chiffre du jour… 40
Une équipe de cinéma va débarquer vendredi sur le Tour de France afin de tourner en décor réel des scènes du film « La Grande Boucle », de Frédéric Forestier, avec Clovis Cornillac dans le rôle principal. Pour les besoins du tournage, la production recherche quarante cyclos pour les 17 et 18 juillet à Lecussan et Ferrere mais aussi une cycliste blonde aux cheveux longs courant en 1ère, 2ème ou 3ème catégorie et ayant entre 18 et 25 ans disponible pour un tournage les 13, 15, 16, 17 et 18 juillet à Foix, Samatan, Lecussan, au Tourmalet… Un peloton de quinze coureurs masculins âgés de 18 à 37 ans de 1ère, 2ème et 3ème catégories est recherché pour le 18 juillet au Tourmalet. Si vous correspondez à ces critères et souhaitez participer à cette aventure, il vous faut envoyer urgemment un mail avec photo (civil et coureur), vos coordonnées et vos mensurations à lagrandeboucleiledefrance@gmail.com.
La p’tite question… la famille, c’est indispensable un jour de repos ?
« Non », tranche Jérôme Pineau, qui s’en explique. « Moi ma famille ne va pas pouvoir venir à Mâcon. Ça fait loin pour elle, et avec l’expérience on sait maintenant que faire de longs déplacements avec les petites pour cinq minutes de plaisir et le reste à courir dans tous les sens, ce n’est pas rentable. La famille a sa place mais malheureusement pas vraiment de priorité sur le Tour. C’est difficile. On aimerait pouvoir passer du bon temps avec les siens à ce moment-là mais on ne peut finalement pas et l’on ressort encore plus frustré. On s’appelle, c’est mieux, et puis on a toutes les technologies qui nous permettent de rester connectés. Demain j’irai rouler deux heures ou deux heures et demie. Plus les années passent, plus on rajoute du temps les jours de repos. Ensuite ce sera des plaisirs simples comme réorganiser sa valise. »
24 heures avec le dossard 101… Bradley Wiggins (Team Sky)
Pour sa première journée en jaune sur le Tour de France, Bradley Wiggins (Team Sky) n’a pas eu trop de souci à se faire. Certes, son équipe s’est montrée moins présente que la veille à la Planche des Belles Filles quand les hostilités se sont déclenchées dans le col de la Croix, mais le Britannique a su gérer la pression. Dans le final, surpris par une accélération de Cadel Evans, il a même pris la poursuite à son compte pour colmater la brèche à temps et ne rien céder de plus à l’Australien avant le contre-la-montre pour lequel il part favori cet après-midi. « Sur le Tour, chaque étape est importante, a-t-il rappelé hier soir. On a beaucoup parlé des contre-la-montre, qui sont ma spécialité, et c’est sûr qu’ils ont leur importance, mais sur cette épreuve chaque jour compte, il faut être bien et présent tous les jours. »
L’étape du jour vue par… Jérôme Pineau (Omega Pharma-Quick Step)
9ème étape : Arc-et-Senans-Besançon (41,5 km CLM). « C’est un contre-la-montre individuel typique du Tour de France, sur un beau parcours accidenté et technique. Pour moi qui m’ennuie souvent sur un contre-la-montre, c’est l’idéal parce qu’il y a vraiment beaucoup de virages, beaucoup de relances, des changements de rythme. C’est un contre-la-montre très technique qui ne favorise pas nécessairement nos rouleurs comme Tony Martin ou Levi Leipheimer. Nous ferons avec. Nous avons de bons rouleurs pour cette étape, à eux de prouver que tous les terrains leur conviennent. Si je dois faire un pronostic, je dirais plutôt Cadel Evans. » Au départ de l’esplanade de la Saline royale, les coureurs s’élanceront de deux en deux minutes. Les départs des vingt derniers partants seront espacés de trois minutes.