La p’tite question… le road-book, c’est votre livre de chevet ?
Indispensable à bien des stratèges, le road-book du Tour de France figure bien souvent en place sûre au chevet des coureurs. Tous n’en font toutefois pas leur bible. « Je ne le regarde pas beaucoup, admet Jonathan Hivert (Sojasun), à moins que l’étape soit vraiment dans mes cordes. Je prends note de la durée de la course, du ravito, j’étudie les 2-3 derniers kilomètres pour voir à quoi ressemble l’arrivée, où sont les derniers virages. Mais je ne vais pas jusqu’à étudier les changements de direction en fonction du vent. Je laisse ces infos venir à moi dans le briefing. Mais il m’arrive de sauter sur le book cinq minutes avant le départ si je n’ai pas été attentif pendant le briefing ! » Tout l’inverse de Jimmy Engoulvent et Yannick Talabardon, de vrais mordus de cartes et profils, absents toutefois de l’équipe Sojasun sélectionnée pour le Tour.
Le Vélo 101-solite… des enchères pour la bonne cause
Passer une journée sur le Tour de France au cœur de l’équipe Sojasun sera cet été à la portée du plus généreux supporter. Engagée cette saison auprès de l’AFM-Téléthon, la formation de Stéphane Heulot propose à ses aficionados de vivre une aventure inoubliable en participant à une vente aux enchères un peu particulière. Depuis lundi, cette journée est proposée sur Ebay (mots clé : Tour de France Téléthon). La vente de cette place au cœur du Tour sera intégralement reversée à l’AFM-Téléthon. Elle permettra au généreux donateur de rejoindre l’équipe Sojasun le mercredi 10 juillet entre Avranches et le Mont Saint-Michel avec rencontre des coureurs, pass pour le Village Départ et embarquement à bord de la voiture du directeur sportif pour suivre un coureur dans le premier contre-la-montre.
Dans la musette de… Simon Gerrans (Orica-GreenEdge)
Chez Orica-GreenEdge, la musette, c’est la même pour tous ! Elle est principalement composée des produits de la marque Powerbar, son partenaire. Dans celle qui sera remise à Simon Gerrans tout à l’heure, l’Australien retrouvera trois barres énergétiques et deux gels énergétiques proposés par la marque, mais aussi trois petits sandwichs matérialisés par une lettre et composés respectivement de jambon, de riz et de confiture. Pour faire passer tout cela, deux bidons sont ajoutés dans la musette : l’un contenant de l’eau, l’autre du Powerbar Electrolytes. « Quand il fait froid, mais ça ne devrait pas être le cas sur le Tour, on peut ajouter un bidon de thé chaud, précise Joachim Schoonaker. La musette est la même pour tout le monde dans l’équipe, après bien sûr ils peuvent choisir ce dont ils ont envie. C’est comme ça que l’on fonctionne toujours. »
Le chiffre du jour… 4,20
En mètres, c’est la hauteur à laquelle aurait dû être élevée le portique d’arrivée du Tour de France, hier à Bastia, pour que le bus de l’équipe Orica-GreenEdge puisse passer en-dessous. Le portique est en effet modulable, permettant chaque jour aux camions et bus des équipes de franchir la ligne d’arrivée (quand les autres véhicules sont déviés juste avant par la dérivation générale). Or hier le bus de l’équipe Orica-GreenEdge a pris du retard sur l’itinéraire, ne se présentant à Bastia qu’une demi-heure avant l’arrivée du peloton. Omettant de s’arrêter pour demander l’autorisation de passer sous le portique, que l’organisation était en capacité de remonter, le chauffeur s’y est engouffré, emportant avec lui une partie de l’installation, mettant la photo-finish hors service et provoquant l’affolement général. Ce n’est qu’en dégonflant chacun de ses pneus que le bus a pu se dégager du piège dans lequel il s’était fourré !
24 heures avec le dossard 101… Joaquim Rodriguez (Team Katusha)
Le Catalan Joaquim Rodriguez (Team Katusha) s’en est finalement bien sorti hier alors que le peloton filait vers Bastia. Evitant les chutes, il a terminé dans le premier paquet, 44ème, en tête duquel son coéquipier Alexander Kristoff n’est pas passé loin du maillot jaune puisque 2ème sur la ligne. Une bonne entrée en matière qui devrait mettre le porteur du dossard 101 en confiance. « Je me suis préparé comme je l’avais fait l’an dernier pour le Giro et la Vuelta, a-t-il confié. D’année en année j’aime davantage travailler. Les expériences prises la saison passée sur les Tours d’Italie et d’Espagne m’ont beaucoup apporté. J’ai toujours dit que ce qui compte c’est de terminer une course à la place qu’on pense mériter. Je suis un coureur qui préfère finir 4ème d’un Grand Tour si c’est la place qu’il mérite. On verra ce qui m’attend sur le Tour. »