« Toujours plus haut », affirme la directrice de l’épreuve, qui a pu détailler le programme des huit étapes, totalisant une distance de 956 kilomètres et confrontant surtout les championnes à de nouvelles difficultés.
Le principe du passage de témoin avec le Tour a été conservé, mais les coureuses se retrouveront cette fois-ci à Clermont-Ferrand pour entamer, dans une première séquence, la découverte du Massif Central. En fin de semaine, c’est la chaîne pyrénéenne qui fera le tri entre les grimpeuses les plus efficaces : la ligne d’arrivée au col du Tourmalet sera l’objectif de toutes les prétendantes au Maillot Jaune. Il faudra encore le défendre le lendemain sur le chrono final de Pau.
Le massif central et les pyrénées pour le parcours du Tour de France femmes 2023
Après la première édition du Tour de France Femmes avec Zwift, qui a vu le peloton s’élancer des Champs-Élysées pour achever sa route sur les reliefs de l’Est du pays, franchissant notamment le Ballon d’Alsace comme l’avaient fait les pionniers de 1905, la course met le cap sur le Massif Central puis les Pyrénées pour proposer de nouveaux défis aux coureuses. En rassemblant le peloton à Clermont-Ferrand, l’accent est une fois de plus mis sur le lien entre la course féminine et l’histoire du Tour. Elles ne monteront pas au Puy de Dôme cette fois-ci, mais goûteront dès les premiers jours aux aspérités de la géologie auvergnate : de façon délicate dans la première étape qui ne verra peut-être pas le peloton totalement éparpillé ; puis de manière plus marquée sur la route de Mauriac où elles devront encaisser un dénivelé positif de 2 500 mètres avant de batailler pour le bouquet du jour.
Un parcours équilibré pour sprinteuses et grimpeuses
Les sprinteuses auront probablement la parole à Montignac, où se trouve la grotte de Lascaux, mais devraient laisser leur chance sur la plus longue étape de la semaine (177 km), les côtes aveyronnaises se chargeant de sélectionner pour l’arrivée à Rodez les plus résistantes d’une échappée ou les puncheuses les plus tranchantes. L’air des Pyrénées commencera à se faire sentir sur les étapes d’Albi et de Blagnac, mais c’est le week-end venu que les candidates au Maillot Jaune se départageront pour la première fois en haute montagne. La légende est à nouveau au rendez-vous au col du Tourmalet, où les cyclistes du Tour ont goûté pour la première fois à l’altitude en 1910, à 2115 mètres. La ligne d’arrivée de la septième étape a été tracée cinq mètres plus bas, dans un décor où seules les meilleures grimpeuses du monde peuvent envisager la victoire. Celle qui y parviendra comptera probablement parmi les protagonistes encore en lice sur le contre-la-montre final, empruntant autour de Pau, mais en partie en sens inverse, le parcours sur lequel Julian Alaphilippe avait défendu son Maillot Jaune en 2019.
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