2010 : l’Oscar de la ténacité
Triple champion du monde et triple lauréat de Milan-San Remo. Vainqueur en 2004 et 2007, Oscar Freire remporte une troisième Primavera en 2010 en réglant au sprint un petit groupe d’une vingtaine d’unités que certains sprinteurs ont accroché dans le Poggio. Tom Boonen, 2ème, et Alessandro Petacchi, 3ème, assistent de loin au sacre de l’Espagnol.
2011 : un rêve de Goss
Présent au sein d’un groupe royal qui s’est détaché dans le Poggio pour revenir sur Greg Van Avermaet, Matthew Goss est le seul sprinteur à avoir accroché le bon wagon. Alessandro Ballan, Fabian Cancellara, Philippe Gilbert, Vincenzo Nibali, Filippo Pozzato, Michele Scarponi et un Yoann Offredo héroïque, doivent s’incliner devant l’Australien.
2012 : une affaire de campionissimi
C’est un Simon Gerrans opportuniste qui remporte en 2012 le premier monument de sa carrière, deux avant son triomphe à Liège-Bastogne-Liège. L’Australien construit son succès en deux temps. Il s’emploie d’abord pour suivre l’accélération de Vincenzo Nibali dans le Poggio. Après avoir basculé en tête avec l’Italien et Fabian Cancellara, Simon Gerrans se cale dans le sillage du Suisse pour mieux le déborder dans la ligne droite finale.
2013 : Gerald Ciolek remporte une édition dantesque
Plus encore que la victoire de Gerald Ciolek, on retient de l’édition 2013 de Milan-San Remo les conditions dans lesquelles la classique a été disputée. Jamais la Primavera n’aura aussi mal porté son nom, puisque la course est tronquée en raison d’importantes chutes de neige. Un groupe de guerriers parvient à sortir dans le Poggio. Favori, Peter Sagan est finalement débordé par un Gerald Ciolek qu’on n’attendait plus après des années d’errance.
2014 : Alexander Kristoff prend de la dimension
Pour la première fois depuis 2010, c’est un groupe composé de plus de dix unités qui déboule à toute vitesse sur le Lungomare Italo Calvino. Une fois encore, Milan-San Remo a été perturbé par la météo. Dans sa Norvège natale, Alexander Kristoff est habitué à ces journées froides et pluvieuses. Tandis que les autres favoris coincent, le Scandinave accélère encore dans le dernier hectomètre. Dans le Top 10 de Milan-San Remo, du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix l’année précédente, Alexander Kristoff prend alors une autre dimension.