Quand as-tu fait ton premier tatouage ?
Le premier, je l’ai réalisé il y a trois ans et c’est parce qu’il y a eu un changement dans ma vie, un véritable tournant mais c’est très personnel. Je ne souhaite pas le montrer. Mon deuxième tatouage en revanche, je peux vous en parler. Il s’agit du prénom et de la date de naissance de mon fils José, né le 11 novembre 2015. Il a deux ans maintenant. C’était marquant pour moi.
Pourquoi l’as-tu réalisé à cet endroit ?
C’est l’endroit qui me plaisait le plus, c’est sur l’arrière de mon bras droit. D’autre part, à cet endroit, on peut le couvrir facilement car c’est vrai qu’à 50 ans ou 60 ans, il n’aura sûrement plus beaucoup d’allure et ce n’est pas forcément bien vu d’avoir un tatouage quand on vieillit !
Quand tu devras te reconvertir plus tard, penses-tu l’effacer ?
Non je ne l’effacerai pas mais c’est un vrai un problème, même un obstacle pour certaines fonctions, en termes d’hygiène ou d’image, comme en boulangerie, en cuisine, en hôtellerie…
Penses-tu te faire d’autres tatouages ?
Oui, bien sûr. A l’origine, je voulais ouvrir une boutique spécialisée dans la vente de vélos professionnels. Pourquoi ne pas faire un tatouage qui ait un lien ? C’est tout à fait possible. Je n’ai pas encore d’idée précise. Mais ce qui est sûr, ce que j’en ferai un autre.
Propos recueillis par Mathilde Duriez, photos Sjors Beukeboom