Mark, c’est ta première année en tant que cycliste professionnel et il s’agit donc de ton premier Grand Tour, comment abordes-tu cette Vuelta ?
Je suis très excité, j’ai hâte de voir comment les choses vont se dérouler ici pour moi et pour l’équipe. Il y a un peu de pression mais finalement, nous sommes tous ici, dans une nouvelle équipe, nous avons peu de choses à perdre donc on va tenter d’être aussi agressifs que possibles en course et on donnera le maximum.
Contrairement à certains de tes collègues, tu n’as qu’un seul tatouage. Peux-tu nous en parler ?
Je l’ai fait quand j’avais 19 ans. J’ai 26 ans à présent donc cela remonte un peu. Je l’ai fait parce que c’est quelque chose dont j’avais envie depuis longtemps avant de l’avoir. Je ne savais pas quoi faire au début. J’y ai beaucoup réfléchi. Je voulais quelque chose qui parle d’une renaissance, d’une deuxième chance dans la vie, grâce au cyclisme. J’ai trouvé cette idée depuis un bon moment déjà et j’étais fixé dessus.
Tu as choisi de te faire un tatouage sur l’avant-bras droit, pourquoi pas les jambes ou le cou par exemple ?
J’avais envie de le voir car bon nombre de personnes ont un tatouage dont elles ne peuvent pas profiter, je trouve cela dommage de ne pas pouvoir le voir, comme dans le dos par exemple. Ici, c’est visible. Mais si je souhaite le cacher, je le peux et je porte des manches longues, c’est pratique et discret. D’autre part, quand je roule, je peux le voir constamment, c’est juste sous mon nez !
Que signifie Carpe Diem pour toi ?
Cela signifie que j’aime profiter de la vie, faire de mon mieux chaque jour, saisir chaque opportunité qui s’offre à moi et ne pas laisser fuir le temps sans apprécier chaque seconde.
As-tu une affection particulière pour le latin ?
Non pas vraiment, j’ai juste réfléchi aux autres langues que j’ai apprises à l’école mais cela ne sonnait pas aussi bien !
Souhaites-tu te faire d’autres tatouages à l’avenir ?
Je me suis arrêté depuis longtemps après mon premier tatouage mais la vérité c’est que j’y pense depuis un moment ! Je ne sais pas encore quoi mais cela risque fortement d’arriver dans le futur ! S’il y a une victoire sur cette Vuelta… on ne sait jamais ! Ce serait super. Ou bien quelque chose de personnel dans ma vie, des enfants, par exemple.
Propos recueillis par Mathilde Duriez.