Matteo, quand as-tu commencé à avoir des tatouages ?
J’ai eu le premier à 19 ans. C’est une tortue que j’ai dessiné moi-même et j’ai décidé de la faire dans le dos. Au milieu de cette tortue, il y a une rose des vents, sauf que les points cardinaux n’indiquent pas les directions nord / sud / est / ouest mais les initiales des membres de ma famille : mon père, ma mère, mon frère et moi. Pour les directions nord ouest / nord est / sud est / sud ouest, ce sont les noms de mes grands-parents maternels et paternels.
J’ai vu que tu as un autre tatouage. Peux-tu nous en parler ?
Il se trouve sur l’avant-bras gauche et c’est l’initiale de mon fils Giovanni. Je l’ai également dessiné moi-même, d’ailleurs ma femme a le même sur son bras droit, mais avec des petits coeurs.
Corrige moi si je me trompe, mais tu n’as aucun tatouage pour ta femme ?
Et bien non ! (Rires). Mais s’il te plait, ne lui dis pas !
Penses-tu en faire d’autres ?
Oui probablement mais il faut de l’inspiration. Pour l’instant, je n’en ai pas mais ce qui est sur, ce que je n’en ferai pas à propos du cyclisme ! C’est quelque chose de personnel et d’important. Et en plus, ça fait mal ! (Rires). Les Italiens sont douillets !
Dans le futur, penses-tu les enlever pour une éventuelle reconversion ?
Absolument pas ! Si je les ai fait, c’est pour les garder ! Si tu fais un tatouage et que tu l’effaces ensuite, soit c’est stupide, soit c’est parce qu’il est mal fait, soit c’est que cette décision n’était pas suffisamment réfléchie. De toute façon, ce n’est pas le tatouage qui fait de toi l’homme que tu es. Quelqu’un avec beaucoup de tatouages peut très bien être quelqu’un de bien et à l’inverse quelqu’un qui n’en a pas peut être quelqu’un de mauvais.
Propos recueillis par Mathilde Duriez