Marc, quand as-tu commencé à penser tatouages ?
J’ai toujours été attiré par les tatouages, j’ai un frère très tatoué lui aussi et je suis passé à l’acte le jour de mes 18 ans quand j’ai eu le droit de le faire. En France, si on est mineur, il faut l’autorisation parentale pour se faire tatouer. Parfois, même avec l’autorisation parentale, c’est refusé et c’était mon cas. C’est une démarche vraiment personnelle, même si j’apprécie les tatouages sur les autres cyclistes, c’est quelque chose que j’ai décidé seul.
Combien de tatouages as-tu au total ?
J’en ai quatre, dont deux sur les avant-bras, un sur le mollet et un sur l’épaule. J’ai fait les quatre chez quatre tatoueurs différents. Je les ai surtout faits pendant la période hivernale durant laquelle je faisais peu de vélo et où je n’étais pas trop exposé au soleil pour que cela cicatrise mieux. Cela ne me pose pas de problème que ce soit visible. De nos jours, les tatouages sont répandus.
Entre cyclistes, vous arrive t-il de parler tatouages ?
Oui cela commence à venir car nous sommes de plus en plus à être tatoués. cela devient vraiment à la mode et cela prend de l’ampleur. Je pense que dans chaque équipe maintenant il y a au moins un tatoué.
Y a t-il des tatouages de cyclistes qui t’inspirent ? Comme ceux de Nicolas Roche par exemple ?
Non, comme je l’ai mentionné tout à l’heure, les tatouages, c’est vraiment quelque chose de personnel pour raconter une histoire. Les miens sont du type old school et Maoris. C’est ça qui me plaît. Les deux tatouages de mes bras représentent des dates qui sont des moments importants de ma vie. Sur l’épaule, c’est un voilier avec une hirondelle pour rappeler la liberté et le fait de s’évader, ce qui me correspond tout à fait.
Il y a une après-carrière au cyclisme, comment anticipes-tu cela ?
Je suis sûr de garder mes tatouages toute ma vie car quand j’aurai 35 ans, tous ceux de ma génération seront tatoués donc ce ne sera pas un problème.
Propos recueillis par Mathilde Duriez.