En prélude au Tour des Asturies, qui se disputera entre mercredi et dimanche, se dispute aujourd’hui une épreuve d’ouverture baptisée la Subida al Naranco. En France, l’épreuve doit sa renommée à la victoire il y a un an du jeune Romain Sicard, alors inconnu du grand public et qui devint, quelques mois plus tard, champion du monde Espoirs dans la foulée d’une victoire finale au Tour de l’Avenir. Le Basque d’Euskaltel-Euskadi est présent pour défendre son titre, dossard numéro un dans le dos, mais désormais tout le monde le connaît et il ne trompera pas la vigilance du peloton aussi aisément dans une course de 149 kilomètres marquée par cinq ascensions avant la montée finale vers Naranco. Bien souvent, cette dernière ascension est décisive, mais plusieurs coureurs tentent de s’échapper bien plus tôt pour prendre une option sur la victoire avant l’heure.
A force d’insister, ce sont vingt-huit coureurs qui font la différence après 60 kilomètres de course. A bord de l’échappée du jour figurent de véritables candidats à la victoire et surtout une multitude d’équipes, ce qui va retarder le retour d’un peloton qui aura accordé jusqu’à 10’30 » d’avance aux hommes de tête. L’échappée est donc composée de Azanza et Izagirre (Euskaltel-Euskadi), Corti, Gutierrez et Merino (Footon-Servetto), Buffaz et Cusin (Cofidis), Gomez-Marchante et Rosendo (Andalucia-CajaSur), Dominguez, Garcia et Garcia (Xacobeo-Galicia), Perez, Pinho et Pinto (Loulé-Louletano), Alvarez, Laverde et Ospina (Colombia es Pasion), Garcia, Herrada et Reig, (Caja Rural), Cardoso et Marque (Palmeiras Resort Tavira), Baliani et Muto (Miche), Antuña (Burgos) et Saez de Arregui (Orbea).
Vous l’avez compris, il s’agit là de la bonne échappée. Le peloton ne reviendra pas suffisamment vite en effet sur les hommes de tête, qui s’expliquent dans les côtes finales pour faire imploser un groupe de tête beaucoup trop imposant. A une quinzaine de kilomètres de l’arrivée, ce sont ainsi cinq coureurs qui s’extraient après l’ascension de l’Alto de La Manzaneda : Andrés Antuña, Andre Cardoso, Luis-Felipe Laverde, Pasquale Muto et Santiago Perez. Ces cinq rescapés de la grande échappée du jour s’expliqueront dans la montée finale vers Naranco. Là, Santi Perez rappelle à ses compagnons d’échappée qu’il fut un temps un bon grimpeur du cyclisme ibérique, deuxième de la Vuelta en 2004. Il fait la différence et s’impose devant le jeune Andrés Antuña et le Colombien Luis-Felipe Laverde.
Classement :
1. Santiago Perez (ESP, Loulé-Louletano) les 149 km en 3h47’48 »
2. Andrés Antuña (ESP, Burgos 2016) à 2 sec.
3. Luis-Felipe Laverde (COL, Colombia es Pasion) à 7 sec.
4. Andre Cardoso (POR, Palmeiras Resort Tavira) à 23 sec.
5. Pasquale Muto (ITA, Miche) à 31 sec.
6. Przemyslaw Niemiec (POL, Miche) à 46 sec.
7. Marcos Garcia (ESP, Xacobeo-Galicia) à 51 sec.
8. Dalivier Ospina (COL, Colombia es Pasion) m.t.
9. Fortunato Baliani (ITA, Miche) m.t.
10. José Herrada (ESP, Caja Rural) à 1’11 »
Classement complet