La Vuelta a lieu du 17 août au 8 septembre. Voici le profil des 21 étapes de la 79ᵉ édition du Tour d’Espagne. 

La Vuelta 2024 s’élance ce samedi 17 août. Les coureurs partiront du Portugal, où Lisbonne, Oeiras et Cascais accueilleront les premières étapes. Pour la deuxième fois de son histoire, la course partira du Portugal, la capitale portugaise ayant accueilli le premier départ international de La Vuelta en 1997. C’est un programme varié qui est proposé au peloton de La Vuelta 24 : 2 contre-la-montre individuels, 6 étapes de plaine, 5 étapes de moyenne montagne, 8 étapes de montagne. Par ailleurs, on dénombre 9 arrivées en altitude, dont 3 inédites sur La Vuelta : Yunquera, Cazorla et la pente inédite du Puerto de Ancares.

Le parcours de La Vuelta 2024

1ʳᵉ étape (CLM individuel) : Lisbonne → Oeiras (12 km)

Le contre-la-montre individuel fait son retour dans une étape inaugurale de La Vuelta, avec 12 kilomètres le long de l’embouchure du Tage. Un contre-la-montre rapide et intense pour les vrais spécialistes. L’exposition au vent en longeant la côte pourrait être un facteur déterminant pour la course.

2ᵉ étape : Cascais → Ourém (194 km)

La première étape en ligne de La Vuelta 24 sera longue de près de 200 kilomètres. Une journée sinueuse avec des montées et descentes constantes, avec un col de 4e catégorie dans la partie finale, mais qui ne devrait pas empêcher une arrivée au sprint.

3ᵉ étape : Lousã → Castelo Branco (191,2 km)

La dernière étape au Portugal sera un peu plus accidentée que les précédentes, avec un col de 2ᵉ catégorie à mi-parcours. Bien que le terrain soit assez sinueux, la partie finale moins ardue devrait s’achever sur un nouveau sprint massif à Castelo Branco.

4ᵉ étape : Plasencia – Pico Villuercas (170,4 km)

La première étape de montagne de cette édition, longue de 167 kilomètres et comptant quatre cols.  Ce sera dur dès le début, avec une ascension de 2ᵉ catégorie puis l’Alto de Piornal (1ʳᵉ catégorie) dans les 50 premiers km. L’échappée sera à l’honneur dans ces premières montées avant l’ascension finale vers le Pico Villuercas, avec 3 kilomètres sur du ciment et des pentes de 15 à 16 %.

5ᵉ étape : Fuente del Maestre → Sevilla (177 km)

Une nouvelle opportunité pour les hommes les plus rapides du peloton. La première partie de l’étape sera un peu plus accidentée avant la descente vers Séville avec une dernière partie très propice à un sprint massif dans les avenues de la capitale andalouse.

6ᵉ étape : Jerez de la Frontera → Yunquera (185,5 km)

Il s’agit de la deuxième étape de montagne, dont les difficultés seront concentrées dans les parties initiales et intermédiaires. Dès le début, le terrain sera escarpé jusqu’à l’ascension du col de Boyar de 1ʳᵉ catégorie. Plusieurs montées de 3ᵉ catégorie augmenteront la difficulté de l’étape avant l’ascension finale vers Yunquera, une étape idéale pour tenter de gagner en profitant de l’échappée.

7ᵉ étape : Archidona → Cordoue (180,2 km)

Une étape plate à travers la province de Cordoue avant l’arrivée traditionnelle dans la capitale. Après un premier passage par la ligne d’arrivée, les coureurs affronteront l’ascension vers l’Alto del 14 %, laquelle déterminera la composition du peloton avant d’aborder la descente vers l’arrivée. Cette dernière favorisera les coureurs rapides et suffisamment forts pour surmonter cette dernière difficulté avant un sprint réduit, comme l’a fait Magnus Cort en 2021.

8ᵉ étape : Úbeda → Cazorla (159 km)

Les montagnes de la province de Jaén joueront un rôle décisif sur un parcours accidenté propice aux échappées. La partie la plus ardue sera le col du Mirador de las Palomas, avant une dernière ascension vers Cazorla, une montée de 3ᵉ catégorie qui ne devrait pas creuser de gros écarts entre les favoris.

9ᵉ étape : Motril → Granada (178,2 km)

La première semaine de la course s’achèvera par une étape de montagne très difficile. Après un départ quasiment au niveau de la mer, le peloton devra gravir El Purche, de première catégorie, avant la double ascension vers Hazallanas. L’arrivée à Grenade constituera une étape importante pour les favoris au classement général.

Première journée de repos 

10ᵉ étape : Ponteareas → Baiona (166,4 km)

La Vuelta 24 débutera en Galice par une étape montagneuse, avec des cols de faible altitude, mais sans un seul mètre de plat, avec une montée de 1ʳᵉ catégorie au début de l’étape. La dernière partie franchira trois cols qui ont déjà fait parler d’eux lors de la mémorable étape de Mos, lors de La Vuelta 21. Les coureurs partis en échappée ou un peloton très réduit devraient se disputer la victoire à Baiona.

11ᵉ étape : Campus Tecnológico Cortizo Padron → Campus Tecnológico Cortizo Padron (164 km)

Une nouvelle étape compliquée en territoire galicien, avec trois cols de 2ᵉ catégorie. Un terrain éreintant sur lequel le peloton aura du mal à contrôler l’échappée. Une brève montée, mais très dure, à 10 kilomètres de l’arrivée, sera déterminante pour décider du vainqueur de l’étape.

12ᵉ étape : Ourense Termal → Estacion De Montana De Manzaneda (137,4 km)

Les coureurs partis en échappée seront sans doute parmi les vainqueurs de cette étape sinueuse avec une première partie à travers la Ribeira Sacra puis une ascension finale vers la station de montagne de Manzaneda. S’ils parviennent à distancer le peloton avant d’atteindre le pied du col, les coureurs échappés se disputeront la victoire.

13ᵉ étape : Lugo → Puerto de Ancares (175,6 km)

Les routes de la province de Lugo seront sans doute propices à une échappée avant l’entrée dans la province de León. L’Alto Campo de Arbre, de troisième catégorie, servira de prologue à l’ascension finale vers le Puerto de Ancares, côté province de León, Une ascension inédite sur La Vuelta, longue de 7.7 km pour une inclinaison moyenne à 9% avec des rampes à 15%, et même une pente moyenne à 12% dans les 5 derniers km. Une arrivée très importante pour le classement général.

14ᵉ étape :  Villafranco del Bierzo → Villablino (200,4 km)

 

Il s’agit de l’étape la plus longue de La Vuelta 24. Une première partie sur le plat servira de prélude à un final très ardu, qui arrivera après une incursion dans les Asturies. Le retour en Castille-et-León se fera par le col de Leitariegos, une ascension sans rampes prononcées, mais avec 23 kilomètres qui peuvent s’avérer très durs lors d’une étape de près de 200 kilomètres.

15ᵉ étape : Infiesto → Valgrande-Pajares Cuitu Negru (142,9 km)

La deuxième semaine s’achèvera par une étape de montagne difficile dans les Asturies. La double ascension vers Colladiella mettra à l’épreuve les coureurs lors d’une étape dont le point culminant sera le Cuitu Negru, un véritable colosse des Asturies dont les portions les plus rudes se trouvent après la station de ski avec des rampes jusqu’à 23%. Une journée importante pour les favoris au classement général.

Deuxième journée de repos. 

16ᵉ étape : Luanco → Lagos de Covadonga (181,3 km)

Les lacs de Covadonga et la montée pour les atteindre sont déjà bien connus des cyclistes. Une étape d’une longueur considérable qui comportera deux cols de première catégorie, Fitu et Llomena, où les coureurs partis en échappée joueront un rôle clé avant l’ascension finale vers les lacs. Une étape risquée, car elle se déroulera juste après la journée de repos, et l’un des favoris pourrait en faire les frais.

17ᵉ étape : Arnuero → Santander (141,5 km)

Dernière opportunité pour les sprinters dans cette Vuelta. Les deux cols de deuxième catégorie de la première moitié de l’étape seront propices à une échappée que devraient contrôler les équipes des coureurs les plus rapides pour disputer le sprint à Santander.

18ᵉ étape : Vitoria-Gasteiz → Maestu-Parque Natural de Izki (179,3 km)

Une étape de moyenne montagne dans la province d’Alava, avec deux cols de deuxième catégorie et un col de première catégorie, à 45 kilomètres de l’arrivée, qui pourrait mettre en danger les sprinters les plus purs. Les coureurs rapides, capables de s’en bien s’en sortir dans la moyenne montagne, pourraient être les favoris d’un tel parcours, qui devrait s’achever par un sprint en groupe réduit.

19ᵉ étape : Logroño → Alto de Moncalvillo (173,2 km)

Un parcours pratiquement plat jusqu’à la partie finale. L’Alto de Moncalvillo, où Roglič s’est imposé en 2020, démarre en douceur et concentre les difficultés dans les derniers kilomètres, ce dont les favoris devraient profiter, car ce sera leur avant-dernière occasion de creuser l’écart.

20ᵉ étape : Villarcayo → Picón Blanco (172 km)

Une étape clé de La Vuelta 24, avec sept cols comptant pour le classement par points. Après l’ascension du col d’Estacas de Trueba, la course pénétrera en Cantabrie avec plusieurs ascensions à affronter, avant de revenir dans la province de Burgos par le Portillo de Lunada. Le Portillo de la Sia et le col de los Tornos augmenteront encore la difficulté d’une journée qui s’achèvera au Picón Blanco, le juge final de la course.

21ᵉ étape : (CLM individuel) : Madrid → Madrid (24,6 km)

L’étape finale de La Vuelta sera à nouveau un contre-la-montre. Près de 22 kilomètres sans grandes difficultés techniques ou orographiques qui permettront aux meilleurs spécialistes de mesurer leurs forces. Si le classement général est serré ce jour-là, chaque mètre de ces 22 kilomètres sera palpitant.

Crédit : Unipublic / Charly López