Rigoberto Uran. Franchissant la ligne avec plus d’un quart d’heure de retard sur Alberto Contador lundi à La Farrapona, Rigoberto Uran (Omega Pharma-Quick Step) avait abandonné toute idée de Top 10 sur la Vuelta. Le Colombien n’a pas pu profiter de la journée de repos pour récupérer et soigner la bronchite dont il souffrait depuis quelques jours. Son état s’étant même empiré, il a décidé de quitter le Tour d’Espagne pour se focaliser sur d’autres objectifs. « L’équipe et moi nous sommes accordés pour que je rentre en Belgique la semaine prochaine pour avoir une idée précise de la nature du problème, explique le 2ème du Giro. L’objectif sera de récupérer en vue des Championnats du Monde et d’être utile à l’équipe pour le contre-la-montre par équipes. Je suis en bonne condition et j’aimerais vraiment y être. »
Alejandro Valverde. En lâchant plus d’une minute à Alberto Contador lundi, Alejandro Valverde (Movistar Team) s’est compliqué la tâche pour une éventuelle victoire finale. L’Espagnol a profité de la journée de repos pour faire le point. « Je serais bien plus près au général si j’avais su garder les roues d’Alberto Contador et de Chris Froome lundi, mais avec une étape comme celle du Puerto de Ancares et d’autres arrivées au sommet, tout peut encore arriver, affirme le Murcian. Je n’exclus rien du tout car je pense que les étapes qui restent me conviennent bien. Elles sont belles, pas aussi difficiles que celle de lundi, mais dures quand même. Ce sera difficile de battre Alberto Contador, mais ce n’est pas impossible. La course n’est pas finie avant de franchir la ligne d’arrivée finale. Nous ne devons pas nous rendre ! »
Philip Deignan. Et si Gianluca Brambilla et Ivan Rovny n’étaient pas les seuls à en être venus aux mains sur la Vuelta ? L’Irlandais Philip Deignan (Team Sky) a en effet accusé Joaquim Rodriguez (Team Katusha) de lui avoir donné un coup de poing dans l’étape des Lacs de Covadonga. L’incident se serait produit dans la descente du Puerto del Torno dimanche lorsque l’Irlandais se serait replacé en tête de peloton pour protéger Chris Froome. « Nous dévalions la descente sous la pluie à environ 50 km/h et ma présence gênait Joaquim Rodriguez, relate le coureur du Team Sky. Il a tenté de me pousser. Mais j’ai tenu bon et je l’ai repoussé à mon tour. Nous continuions de rouler, quand soudainement sans que je ne m’y attende, Rodriguez s’est tourné vers moi et m’a frappé en plein visage, me blessant à la lèvre. »
L’étape du jour :
17ème étape : Ortigueira-A Coruña (190,7 km). Saint-Jacques-de-Compostelle n’est plus très loin, mais même si le peloton se retrouve en Galice, son chemin n’est pas encore tout à fait terminé. C’est par une étape sans difficulté majeure que le peloton va reprendre son train-train habituel aujourd’hui entre Ortigueira et A Coruña. Située entre deux étapes pour grimpeurs et au lendemain d’un jour de repos, cette étape a tout d’une journée classique de transition qui réussit souvent aux échappés. Mais un ingrédient pourrait venir pimenter cette journée : le vent. Le peloton transitera par des routes situées en bord de mer qui pourraient provoquer la formation de bordures. Le final est constitué de routes vallonnées (ressemblant aux capi de Milan-San Remo) qui ne s’aplaniront que dans les trois derniers kilomètres.